Ca ne sent pas bon pour Infineon. Le fabricant allemand de semi-conducteurs est soupçonné de corruption et le parquet de Munich a déjà opéré des perquisitions au siège de l’entreprise et dans les domiciles privés de dirigeants de l’entreprise.
Ce début de scandale a déjà fait une victime: Andreas von Zitzewitz, membre du directoire et patron de la branche mémoires a annoncé sa démission avec effet immédiat afin « d’éviter à l’entreprise de porter le fardeau de l’enquête en cours ». L’homme est soupçonné d’abus de confiance, de corruption et de fraude fiscale. Une société de sponsoring aurait par exemple versé à von Zitzewitz 259.000 euros pour qu’elle être « en haut de la liste » lors de l’octroi de contrats de parrainage sportif. Infineon, très solidaire, s’est ensuite empressé de déclarer que « l’enquête porte sur des personnes physiques et en aucun cas l’entreprise n’y est mêlée ». Et d’ajouter avoir mis un terme aux engagements dans les sports. C’est un coup dur pour Infineon qui cherche à introduire en bourse cette fameuse division mémoires qui génère 40% du chiffre d’affaires du groupe.
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