Aura-t-on bientôt droit à des disques durs « de catégorie 10 W » avec un cache « de catégorie 128 Mo » et une garantie « de catégorie 5 ans » ?
Des internautes posent ironiquement ces questions en réponse à une affaire dont la presse IT commence à se saisir.
Western Digital en est le principal protagoniste… dans le rôle de l’accusé. On reproche au fabricant américain d’avoir menti sur la vitesse de rotation de certains de ses produits. Plus précisément, d’avoir annoncé à 5 400 tours/minute (RPM) des modèles qui fonctionnent en fait à 7 200.
Il est tentant d’évoquer un « RPMgate », en référence au « SMRgate », autre dossier compromettant dont le même Western Digital fut partie, il y a quelques mois. Même si dans le cas présent, les enjeux ne sont pas aussi critiques.
Une fois encore, c’est sur le subreddit DataHoarder – où discutent les archivistes – que le sujet a pris son envol. Particulièrement dans le cadre d’un topic fondé sur des discussions antérieures.
Ces discussions se sont déroulées à partir de juillet 2019 sur le forum du magazine allemand Hardwareluxx. Avec, comme point de départ, un disque dur WD MyBook 8 To contrôlé à 7 200 RPM en test acoustique, mais dont le firmware déclarait 5 400 RPM.
À en croire les tests menés depuis lors, le phénomène touche plusieurs autres disques dans la gamme WD. En l’occurrence, au moins les références suivantes :
En plus des tests acoustiques, les fiches techniques donnent des indices, avec des caractéristiques (temps d’accès, consommation…) semblant parfois plus proches de celles de disques 7 200 RPM.
Quelles conséquences à se retrouver avec un tel disque plutôt qu’un 5 400 RPM ? Dans l’absolu, on gagne en performance. Mais la facture d’électricité augmente. Et avec elle, le niveau sonore, comme la chaleur dégagée.
Du côté de Western Digital, on dénonce une mauvaise lecture. Le groupe américain explique travailler depuis des années avec une nomenclature non basée sur des vitesses de rotation, mais sur des « catégories de performance ».
Dans ce contexte, la communication ne se fait pas sur des disques « 5 400 RPM » ou « 7 200 RPM », mais « de classe 5 400 RPM » et « de classe 7 200 RPM ». La raison ? Une logique d’économies d’échelle : un même modèle de disque peut faire l’objet de « variations » à destination de différents marchés et/ou usages.
« Peu importe de quelle couleur de l’arc-en-ciel vous achetez votre disque WD, vous aurez le même », va jusqu’à commenter un internaute qui en veut pour preuve certaines certifications. Et de rappeler le cas d’ATI, qui avait bridé les performances de ses cartes graphiques Radeon 9700 pour les commercialiser sous la référence Radeon 9500.
Photo d’illustration via visualhunt.com
Dans un avis consultatif, l'Autorité de la concurrence a identifié les risques concurrentiels liés à…
OpenAI signe un « partenariat de contenu stratégique » avec Time pour accéder au contenu…
Au lendemain du rejet de sa proposition de restructuration, David Layani annonce sa démission du…
Après un an, Hugging Face a revu les fondements de son leaderboard LLM. Quels en…
Mozilla commence à expérimenter divers LLM dans Firefox, en parallèle d'autres initiatives axées sur l'intégration…
VMware met VCF à jour pour y favoriser la migration des déploiements qui, sur le…