Il aura fallu plus de trois ans à Pinault-Printemps-la Redoute pour parvenir à vendre sa filiale télécoms, Kertel (dont une des spécialités était la carte d’appel prépayée). L’acquéreur, la société Iliad (propriétaire de Free), conservera les canaux de distribution actuels soit 25.000 points de vente. Selon une annonce faite aux salariés, il n’y aura pas de plan social.
Pour PPR, qui réussit si bien dans la distribution, l’épisode télécoms s’est vite transformé en cauchemar. Les pertes cumulées de Kertel ont atteint 132 millions d’euros entre 1998 et 2001. Au total, ce sont 150 millions d’euros qui auront été « brûlés » dans cette aventure. Une vente par morceaux Kertel a été vendu en « appartements » c’est à dire par morceaux. Ce qui n’était pas l’objectif initial de PPR. Les 30.000 clients abonnés ont été cédés en 2001 à l’opérateur Tele2 pour 1 million d’euros tandis que le réseau a été cédé au désormais géant LDCom. L’activité la plus profitable, celle des cartes prépayées (25 millions d’euros de revenus) sera donc vendue à Iliad. Ce groupe, qui a généré un chiffre d’affaires de 80.8 millions d’euros en 2001, a des activités dans les annuaires télématiques (Annu), dans Internet (avec le FAI Free) et dans les télécoms (Onetel France). Son ambition est d’entrer en bourse cette année.
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