Il est rare de voir un occidental accéder à la tête d’une société japonaise, encore plus rare s’il n’y a pas de prise de contrôle (comme pour Renault et Carlos Ghosn avec Nissan) ou de ‘joint venture’.
C’est dire l’importance du message que Sony transmet à ses investisseurs et au marché, en remplaçant Nobuyuki Idei, en place depuis 1999, par Howard Stinger, au poste de CEO (p-dg) du groupe. Ancien président de la chaîne américaine de télévision CBS, ce dernier occupait jusqu’à présent la direction de la filiale américaine de Sony. Howard Stinger dispose de la double nationalité britannique et américaine. Sony lui doit la constitution du consortium Sony-MGM dans le cinéma, et la fusion de Sony Music avec Bertelsmann Music dans la musqiue. En revanche, sa mission s’annonce difficile : redresser le géant de l’électronique grand public qui recule sur tous les fronts, baladeurs, téléviseurs, ordinateurs, etc. Et retrouver la confiance des investisseurs ! Stringer prendra officiellement ses fonctions le 22 juin, après une assemblée générale des actionnaires. Il sera secondé par un ingénieur japonais, Ryoji Chubachi, nommé directeur exécutif en remplacement de Kunitake Ando. « Nous devons laisser s’exprimer les idées d’une nouvelle génération », a prôné Howard Stinger lors d’une conférence de presse lundi à Tokyo, invitant les dirigeants de Sony à travailler davantage avec « une bonne mesure d’agressivité et d’enthousiasme ».
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