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Les prix du Cloud public repartent à la hausse

Les différentes vagues de baisse des prix sur le Cloud public sont peut-être terminées. Microsoft et IBM viennent de lancer quelques signaux pour expliquer que la tendance était plutôt à la remontée de certains tarifs. Ainsi, un bloggeur irlandais, Aiden Finn qui suit Microsoft a obtenu un mail interne qui montrait que la firme de Redmond allait augmenter les prix de 11% sur le Cloud Azure dans la zone euro. Ce réajustement sera effectif à partir du 1er août. Les raisons mises en avant pour cette augmentation est l’impact d’un dollar fort et de la variation de l’euro avec la crise grecque.

Selon nos confrères d’ARN, l’Australie est aussi concernée par une hausse des tarifs. Elle est même supérieure à celle de la zone euro en affichant une progression de 26%. Cette réévaluation sera également effective à partir du 1er août 2015. La raison invoquée par des partenaires est que la localisation du datacenter en Australie pour Azure coûte plus cher que si ce datacenter avait été localisé à Singapour ou aux Etats-Unis. A noter que pour ces deux hausses, les programmes d’achat en volume ne sont pas concernés.

IBM change sa grille tarifaire

Microsoft n’est pas le seul à amorcer une modification des tarifs. IBM a annoncé dans un blog que son modèle de tarification évolue pour les offres Softlayer. Plutôt que de jouer sur le tarif facial de l’instance, IBM/Softlayer prend le parti d’englober tous les coûts cachés du Cloud public, bande passante, stockage primaire et support. Et de citer l’exemple d’une configuration avec un processeur Intel dual Xeon-2620 doté de 8 Go de RAM qui passe de 3600 dollars à 1944 dollars aujourd’hui, soit un rabais de 39%.

Mais la grille tarifaire remodelée n’est pas nécessairement synonyme de réduction de coût pour tout le monde. Ainsi, un client qui prend une instance d’entrée de gamme dans Softlayer payait 35 dollars pour 5 To de trafic sortant. Aujourd’hui, le prix reste le même, mais il ne pourra utiliser que 250 Go de trafic sortant. Pour obtenir une formule similaire à celle d’origine, il faudra débourser 615 dollars. IBM indique néanmoins que pour la majorité des clients les coûts vont baisser et qu’il ne fait pas payer les transferts de données au sein de son réseau et entre les zones.

Du côté d’Amazon Web Services, pas de changement de tarif à l’horizon. Les premiers résultats financiers de la branche Cloud d’Amazon ont montré que l’entreprise était très profitable. Peut-être que les variations des taux de change entre dollars et euro auront raison de ce statu quo sur les prix ? Ou peut-être qu’AWS suivra la tendance générale ?

A lire aussi :

Microsoft lance des API pour optimiser la facturation du Cloud Azure

Cloud : Oracle relance la guerre des prix pour menacer Amazon

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