Processeur : VIA lance le Nano 3000 pour contrer l'Atom d'Intel

VIA Technologies booste la capacité de traitement de son processeur Nano. Cela sera-t-il suffisant pour permettre à cette puce de sortir de l’anonymat ?

Le processeur VIA Nano est loin d’avoir la place qu’il mérite. Doté d’une architecture performante, capable de supporter les instructions 64 bits, d’accélérer la virtualisation et les opérations de chiffrement, ce composant est de surcroît peu gourmand en ressources.

Sur le papier, il est donc idéal pour remplacer les Atom dans des ultraportables de milieu de gamme, ou pour prendre place au sein de petits serveurs. Hélas un déficit de ressources chez VIA Technologies, et le manque d’enthousiasme des constructeurs, cantonnent cette technologie à des marchés de niche.

À fréquence et nombre de cœurs égaux, le Nano reste pourtant l’une des architectures x86 les plus performantes du marché. Ce constat est encore renforcé avec l’arrivée des Nano 3000, 20 % plus rapides que leurs prédécesseurs (à fréquence égale). Au menu, une architecture révisée et le support des instructions SSE4. Plusieurs modèles sont disponibles :

– Nano U3500, cadencé à 1 GHz ;

– Nano U3300, cadencé à 1,2 GHz ;

– Nano U3200, cadencé à 1,4 GHz ;

– Nano L3050, cadencé à 1,8 GHz ;

– Nano L3100, cadencé à 2 GHz.

Le Nano U3100 est un modèle à part. Il fonctionne à une fréquence nominale de 1,3 GHz. Toutefois, il pourra – à la demande – adopter une fréquence supérieure (probablement 1,6 GHz).

La consommation au repos se fixe à seulement 100 mW pour les Nano U3000 et à 500 mW pour les Nano L3000. La consommation en charge n’est pas précisée, mais serait 20 % inférieure à celle des Nano 2000. Pas si mal ! La prochaine étape pour VIA consistera à proposer un Nano bicœur, gravé en 45 nm. Cette mouture pourrait être annoncée d’ici la fin de l’année.

vianano3000.jpg