Consommation mémoire
Nous avons appliqué un test de chargement de pages web pour évaluer la consommation mémoire des navigateurs. Nous démarrons avec la page de Google France. Internet Explorer 8 se montre peu gourmand en mémoire, avec 10,4 Mo consommés. C’est moins bien qu’Internet Explorer 7 (9,2 Mo), mais bien mieux que les autres logiciels ; Chrome (15,9 Mo), Opera (19,7 Mo), Firefox (21,1 Mo) et Safari (28,5 Mo).
Montons maintenant en charge en ouvrant quatre nouvelles pages : une accessible en mode sécurisé, une comprenant beaucoup de code HTML, une centrée sur une application Flash et une dernière – excessivement lourde – comportant des éléments mixtes (vidéos, Flash et HTML). Nous remarquons tout d’abord que la vitesse d’affichage des pages est en net progrès sous Internet Explorer 8, qui fait aujourd’hui jeu égal avec ses concurrents.
Dommage que ces bons résultats soient éclipsés par une consommation mémoire élevée. Internet Explorer 8 ferme ainsi la marche avec 147,6 Mo occupés. C’est loin devant Internet Explorer 7 (120,5 Mo), Safari (120,1 Mo), Chrome (117 Mo) et Firefox (113,7 Mo). Opera gagne la première place avec seulement 100,8 Mo consommés !
Enfin, nous refermons tous les onglets, à l’exception de la page française de Google. Ceci permet de contrôler si le navigateur rend bien les ressources mises en œuvre. Ceux n’utilisant qu’un processus pour tous les onglets restituent souvent peu de ressources, préférant conserver le cache et une partie du rendu en mémoire (lesquels seront éliminés si le besoin s’en fait sentir). C’est le cas d’Opera (63,9 Mo) et de Safari (52,8 Mo). Firefox fait un bel effort (40,7 Mo), mais reste toutefois loin d’Internet Explorer 7 (33,7 Mo).
Les navigateurs assignant un processus système par page web ont bien moins de mal à restituer les ressources. La consommation de Chrome tombe ainsi à 20,1 Mo. Attention cependant, car le navigateur a du mal à fermer les processus correspondants à des pages chargées en éléments multimédias. De plus, Chrome ne conserve rien en mémoire et devra donc relancer le rendu à partir du web (ou du cache disque) si l’onglet est rechargé.
Internet Explorer 8 agit en deux étapes : il réduit l’empreinte des pages, mais sans les retirer de la mémoire. La consommation tombe ainsi à 67,3 Mo. Après environ une minute, il élimine les processus. La consommation chute alors à 22,1 Mo. C’est une bonne stratégie, qui place Internet Explorer 8 entre les modèles monoprocessus et ceux à processus systèmes multiples.
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