Réseau
Une perte de 10 milliards de dollars de sa valeur boursière en quelques jours, des clients emblématiques qui se détournent de ses produits et militent activement pour leur trouver une alternative, Cisco est dans l’œil du cyclone. Jusque-là incontesté, le champion des équipements réseau est en butte à une grogne générale contre ses produits aussi coûteux que fermés. Menacées d’obsolescence, ses « black boxes » creusent sa tombe.
Serveurs
Amazon Web Services, que l’on soupçonne d’investir un milliard de dollars par an dans son infrastructure, n’a qu’une obsession en la matière : réduire les coûts. Des serveurs à des centrales électriques de 50 mégawatts, en passant par les systèmes de stockage et les équipements réseau en fibre optique, tout est conçu et fabriqué en interne. Tout cela pour proposer des prestations à des prix défiant toute concurrence, y compris celle des datacenters en entreprise.
A lire sur le blog Bits du New York Times
Sécurité
Même les membres de l’IETF (Internet Engineering Task Force) s’inquiètent de l’ampleur prise par l’espionnage numérique et se défient de tout. Cette perte de confiance s’étend jusqu’à de respectables institutions comme le NIST (National Institute of Standards and Technology) américain qui fixe les normes de cryptage. Avec l’aide de la NSA. Réunis en congrès à Vancouver au début du mois, les ingénieurs de l’IETF ont la conviction que restaurer la confiance passe plus par la technologie que par la loi.
Sécurité
Une bonne grosse faille dans les versions 4.x et 5.x du serveur d’application Java JBoss AS (rebaptisé WildFly) menace au moins 21 000 sites. 500 d’entre eux sont déjà « officiellement » compromis. Ces versions 4.x et 5.x de JBoss sont intégrées à des produits de sociétés comme HP, McAfee, Symantec et IBM. Pour se protéger, il suffit d’une mise à jour disponible… depuis deux ans.
« Womanagement »
A la Bank of America, c’est une femme qui dirige toutes les DSI du groupe (100 000 informaticiens répartis dans 35 pays). En plus, Cathy Bessant n’est même pas du sérail. Dans cet interview, cette femme de terrain affirme que séparer la technologie du business est « destructeur ». L’essentiel, c’est la data qui permet à l’entreprise d’être plus performante. La recette, ce sont des hommes davantage capables d’identifier un problème opérationnel et de le résoudre via la technologie que d’écrire du code…
Brouillard
Directeur de recherche au Gartner Group, Alessandro Perilli explique « Why vendors can’t sell OpenStack to enterprises« . Selon lui, la raison majeure réside dans le fait que ses partisans « ne savent pas vendre » cette pile d’informatique en nuage à des entreprises standards. Ils manquent de clarté sur les caractéristiques d’OpenStack, de transparence sur son business modèle, de vision et de pragmatisme. N’en jetez plus.
A lire sur Gartner Blog Network
Crédit photo : Oleksiy Mark / Shutterstock
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