La Commission européenne pourrait finalement valider le rachat de Sun par Oracle. Ce changement de cap a été motivé par les promesses de la firme, qui assure que le développement de la base de données MySQL ne sera pas entravé. La compagnie a découpé son argumentaire en dix points, résumés ici. Une initiative bien accueillie par la Commission européenne.
Oracle promet d’accélérer le développement de MySQL, en y mettant plus de fonds que Sun ne l’avait fait. La firme garantit également que les versions futures de ce produit seront bien disponibles sous licence GPL et qu’aucune version de MySQL Enterprise Edition ne verra le jour sans que le MySQL Community Edition correspondant ne soit lui aussi rendu public.
Des librairies spécifiques permettent à des éditeurs tiers de proposer leurs propres moteurs de stockage pour MySQL. Oracle se veut rassurant concernant ce domaine : les librairies correspondantes seront maintenues, améliorées et documentées. Mieux, la compagnie n’imposera plus de placer les moteurs sous licence GPL.
Oracle se veut également rassurant concernant le manuel de référence du produit qui sera téléchargeable gratuitement et se montrera « d’une qualité similaire à celui fourni actuellement par Sun ». Enfin, la politique en terme de licences restera inchangée : les contrats des partenaires OEM seront reconduits et l’achat d’une licence commerciale de MySQL ne sera pas lié au paiement d’un contrat de support.
MySQL reste toutefois un concurrent sérieux de l’offre actuelle d’Oracle. Lors d’un entretien accordé à notre rédaction, Michael Widenius (le créateur de MySQL, qui développe aujourd’hui une offre alternative), soulignait qu’Oracle pourrait être tenté « de mener des développements qui n’intéresseront pas les utilisateurs MySQL, dans le but d’étouffer lentement ce produit ».
Là encore, Oracle a répondu à ces questions, en promettant de mettre en place et de financer des entités indépendantes, qui fixeront les priorités en terme de développement, en fonction des attentes des utilisateurs de MySQL.
Avec le rachat de Sun Microsystems, Oracle entre de plain-pied dans le monde du matériel, mais aussi celui de l’open source (Java, MySQL, NetBeans, OpenOffice.org, OpenSolaris, SPARC, VitualBox, etc.). La compagnie doit maintenant faire ses preuves.
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