Au premier abord, Rbot-GR appartient à l’espèce peu répandue des virus amusants. Si le poste qu’il infecte dispose d’une ‘webcam’, les images captées par cette dernière sont transmises à son auteur.
Amusant ? Finalement pas tant que cela, la perspective de voir sa tête s’afficher sur le poste du ‘hacker’, et pourquoi pas sur un site pirate, n’est pas si réjouissante. Quant aux amateurs des dérives d’usage des ‘webcams, ils apprécieront? peut-être. Toutes les perversions sont, paraît-il, dans la nature ! Graham Cluley, représentant l’éditeur de solutions anti-virales réservées aux professionnels Sophos, se veut, lui, nettement moins rassurant. Jusqu’à présent, la programmation de solutions détournées de prise de contrôle à distance de postes vérolés, comme le funeste Back Orifice, nécessitait des compétences techniques qui ne sont pas à la portée du premier pirate venu. Mais en décortiquant Rbot-GR, les chasseurs de virus de Sophos ont eu la désagréable surprise de découvrir un code particulièrement simple à reproduire. Certes le virus voyeur amateur de ‘webcams’ ne représente pas en lui-même une menace d’envergure, mais sa descendance pourrait, en revanche, devenir un futur standard des virus?
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