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[MàJ] Nouveau recul du chômage des informaticiens en mars

D’après les chiffres de Pôle emploi, la France comptait fin mars 41 400 chômeurs dans les catégories A, B et C, dont 34 100 pour la seule catégorie A, dans le métier « systèmes d’information et de télécommunication », contre 41 600 fin février, dont 34 500 dans la catégorie A. Soit 400 demandeurs d’emploi de moins dans la catégorie A (-1,2% sur un mois) et 200 de moins dans les catégories A, B et C (-0,5% environ).

Une embellie saisonnière

Le chômage dans les systèmes d’information est en repli pour le deuxième mois consécutif et retrouve son niveau de novembre 2013. Cette évolution contraste avec les statistiques globales. Tous secteurs confondus, le nombre de demandeurs dans les catégories A, B, C a progressé de 0,2% sur un mois (+4,5 % sur un an).

Selon les données issues des statistiques publiques, le taux de chômage dans l’informatique en France serait inférieur à 7%. Le Munci conteste ce taux et, « malgré des signes encourageants », ne croit pas à « une inflexion durable à court terme » du chômage dans la profession. Pour illustrer ses propos, l’association professionnelle d’informaticiens s’appuie sur les chiffres des demandeurs d’emploi IT inscrits dans toutes les catégories et tous les codes Rome des métiers IT obtenus auprès de la Direction des études de Pôle Emploi.

Un taux de chômage sous-estimé

D’après le Munci, fin décembre 2013, Pôle emploi dénombrait donc 78 439 demandeurs d’emploi dans les métiers IT, toutes catégories confondues (A-E), dont 52 401 pour la seule catégorie A. Soit un taux de chômage des informaticiens en France compris entre 8,7% (cat. A) et 13% (toutes catégories) sur une base Insee de 600 000 informaticiens.

L’Association pour l’emploi des cadres (Apec), de son côté, estime que les intentions d’embauches d’informaticiens pour le second trimestre 2014 sont en hausse de 3 points par rapport à la même période l’an dernier. [Mise à jour du 28/04/2014 à 15:00] Malgré l’embellie, le Munci reste prudent. « Les flux de jeunes diplômés sont nettement supérieurs au volume des créations nettes d’emploi », explique à la rédaction Régis Granarolo, président du Munci. « Dans la filière, on aura de 18 000 à 20 000 diplômés chaque année pour seulement 6 000 à 8 000 créations nettes », assure-t-il.


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