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Après la Finlande, Nokia Siemens Networks (NSN) a revu la mise en application de son plan social en Allemagne. Alors que l’équipementier prévoyait de supprimer 3000 postes sur son site de Munich, le groupe avait dû faire face à l’opposition de Siemens, coactionnaire de l’entreprise. L’industriel allemand rejetait l’idée que NSN disparaisse de Munich.
En conséquence, l’équipementier a annoncé, vendredi dernier par voie de communiqué, être sur le point de signer un accord avec le puissant syndicat IG Metall. Cet accord prévoit de conserver 2000 des 2900 postes basés à Munich. Mais au final, ce sont 1600 emplois qui seraient supprimés à terme dans les deux ans. En contrepartie, les salariés concernés s’engagent à intégrer une société d’intérim avant avril 2012.
« Cette solution repose sur la condition qu’une majorité significative des employés concernés soit d’accord pour rejoindre la société de transfert, confirme Herbert Merz, président du conseil de surveillance de Nokia Siemens. La proposition d’IG Metall nous permettrait d’atteindre nos objectifs de restructuration pour l’Allemagne en avance sur le calendrier et garantirait la fiabilité de la planification. Cela a un sens économique et fournit une justification de conserver Munich comme un site important pour Nokia Siemens Networks. En outre, l’entreprise fournira de la visibilité aux employés touchés plus tôt que prévu. »
Environ 1300 autres suppressions d’emplois sont toujours au programme. Elles seront réparties sur les autres sites du pays pour atteindre le total de 2900 licenciements initialement prévus. Soit près d’un tiers environ des 9100 salariés allemands de l’équipementier créé en 2007.
Rappelons que Nokia Siemens a annoncé, en novembre 2011, un plan de restructuration visant à recentrer l’activité du groupe sur la mobilité et à se séparer d’un quart de ses salariés environ, soit 17 000 employés sur 74 000 dans le monde. Mais le plan initial semble connaître des ajustements. En Finlande, « seule » la moitié des postes seront supprimés finalement aux dernières nouvelles. En France, le processus est en cours avec près de 190 salariés sur 424 concernés.
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