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Résultats : Nvidia progresse, malgré un marché PC atone

Nvidia vient de publier les résultats de son dernier trimestre d’activité. La firme américaine reprend des couleurs, avec des revenus en hausse de 5 % sur un an, à 1,15 milliard de dollars. Le gain par action en données corrigées grimpe de 13 %, à 34 cents.

La société doit toutefois compter ici avec l’arrêt des modems issus d’Icera et le rappel des tablettes Shield, sujettes à surchauffe. Deux éléments qui plombent le bénéfice par action de 21 cents. Ouch !

La société s’en sort plutôt bien sur son cœur de métier : les cartes graphiques. Ainsi, elle voit son chiffre d’affaires grimper de 9 % sur ce marché, alors même que les ventes de PC sont en baisse de 9,5 %. Le marché du PC est en chute du fait de la montée des nouveaux formats de machines (tablettes et smartphones) et du non-renouvellement de la base installée. Deux phénomènes qui ne touchent ni les gamers, ni les experts de la 3D, prompts à adopter des PC toujours plus puissants et renouvelant leur matériel régulièrement.

De nouveaux marchés

Nvidia n’en cherche pas moins de nouveaux leviers de croissance. Il y a bien sûr le HPC, où la firme propose des offres de GPU Computing qui restent les leaders du secteur. Mais aussi le Cloud gaming (voire la 3D pro en mode Cloud), qui gagne du terrain, chose d’autant plus vraie qu’il permet de proposer des titres 3D évolués sur des plates-formes disposant de GPU parfois limités en puissance. L’émergence des smartphones et tablettes est ici une chance pour Nvidia dans le secteur des datacenters.

Reste la mobilité et les puces ARM. Ici, Nvidia bat le chaud et le froid. La société a signé quelques beaux succès dans le monde du jeu, avec des offres Android très abouties. L’abandon de l’activité modem la disqualifie toutefois pour de futurs smartphones. Un virage d’autant plus étonnant que cette activité lui donnait un avantage sur nombre de ses concurrents. L’initiative Nvidia Drive, qui consiste à proposer des offres adaptées aux besoins des voitures autonomes, semble pour sa part rencontrer un certain succès. Plus de 50 partenaires gravitent aujourd’hui autour de cette technologie, précise la société.

À lire aussi, notre dossier programmation Raspberry Pi :
Raspberry Pi et développement : Apprendre à programmer (épisode 1)
Raspberry Pi et développement : Java SE, first class citizen (épisode 2)
Raspberry Pi et développement : C/C++ à toutes les sauces (épisode 3)
Raspberry Pi et développement : du calcul au Big Data (épisode 4)
Raspberry Pi et développement : .NET, avec ou sans Windows (épisode 5)
Raspberry Pi et développement : un RAD nommé Xojo (épisode 6)

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