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Réunionite aiguë: la maladie des managers s’aggrave-t-elle?

Une étude sur la pratique des réunions donne des indications intéressantes tant en France qu’au Royaume-Uni, sur la perception des réunions de managers et leur optimisation. Et une question clé sous-jacente est abordée: quel intérêt pour les « web-conférences »?

L’étude a été conduite auprès des cadres des 500 plus grandes entreprises des deux pays. Résultat des courses: plus de la moitié d’entre eux perdent en moyenne 3 heures par jour en réunion, 48 % des personnes interrogées considérant que la moitié de ces réunions sont purement et simplement superflues ! L’objectif de cette étude réalisée par le cabinet Van Bourne ne manque pas d’intérêt. Il s’agissait de tenter de connaître le degré de productivité de ces réunions et de savoir comment les améliorer. Parmi les facteurs les plus irritants, l’étude a démontré que le retard d’un collègue remportait la palme (77 %), suivi par le manque de préparation (72 %). En France, ce sont les appels téléphoniques, qu’il s’agisse de prises d’appel pendant les réunions (61 %) ou de la sonnerie du portable qu’on n’a pas voulu éteindre (59 %), qui remportent le prix Citron. Mais c’est au niveau des réunions virtuelles que l’étude devient vraiment intéressante. L’étude constate en effet que les web-conférences et téléconférences, connues aussi sous le terme de « réunions virtuelles », sont de plus en plus souvent utilisées pour remplacer les rencontres physiques. Les cadres passent une grande partie de leurs journées en réunions, qu’elles soient en face à face ou virtuelles. Il paraît donc essentiel d’optimiser ce temps passé. Les résultats de cette étude mettent en avant le travail qu’il reste à accomplir du côté des entreprises pour améliorer la productivité et l’efficacité de ces réunions. Reste que l’offre est assez disparate et pas forcément compatible d’une plate-forme à l’autre. Or, malgré les notables efforts de consolidation, il reste encore des disparités indéniables entre les différents systèmes de filiales d’un même groupe. Pire encore, près de 20 % des entreprises disposant d’un système de téléconférence de type Netmeeting avouent ne s’en servir que très peu, voire pas du tout. D’autres solutions, fort heureusement, commencent à gagner des parts de marché. C’est le cas notamment de certaines solutions de vidéoconférences associées à de la transmission de documents, telles celles proposées par Genesys. D’autres entreprises vont plus loin et remplacent leurs opérations d’avant-vente par des présentations en téléconférence Web. Ainsi d’Arkeia, le spécialiste de la sauvegarde sous Linux. Mais pour l’heure, ce sont principalement les grands comptes et les médias qui utilisent massivement cette approche. Le seuil critique des 10 % d’adoption de la technologie est quasiment atteint. Quasiment seulement ! So, wait and see…

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