RIM (BlackBerry) lance son kiosque d’applications

Le kiosque du fabricant canadien est pour le moment accessible depuis les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne

RIM, le créateur du BlackBerry, se lance lui aussi dans la course des boutiques d’applications mobiles. Son kiosque, BlackBerry App World, est pour le moment disponible en Grande-Bretagne, au Canada et aux Etats-Unis.

Le kiosque, où applications ludiques, de voyages et d’informations seront proposé sera accessible depuis les dernières générations de terminaux du fabricant (Pearl, Curve, Storm, Bold).

Tout comme les concurrents, le canadien va chercher à s’attirer les faveurs des développeurs, clefs du succès de son kiosque. RIM devrait offrir aux créateurs d’applications 80% des revenus générés par leur vente, soit plus qu’Apple qui reverse aux développeurs 70% des revenus. Les 20% restants seront partagés entre le constructeur et les opérateurs de téléphonie mobile. « Nous pensons que c’est une juste redistribution », explique Jim Balsillie, co-président directeur général de BlackBerry.

A l’image de ses concurrents, le constructeur canadien -relativement peu touché par le ralentissement économique grâce à ses smartphones- souhaite lui aussi élargir son parc utilisateurs grand public en proposant un large éventail de services afin de compenser la baisse des ventes de terminaux.

Interrogé lors du dernier World Mobile Congress de Barcelone, Jeff McDowell en charge des partenariats chez RIM, nous expliquait : « Les utilisateurs veulent pouvoir télécharger simplement des applications depuis leurs terminaux en fonction de leurs usages, c’est une grosse tendance ».

Rappelons que BlackBerry n’est pas le seul à appliquer cette stratégie. Nokia avec son portail OVI Store, Microsoft (Microsoft Market Place) et Google (Android Market) ont tous les yeux rivés sur leurs propres kiosques d’applications et les revenus qu’ils promettent de générer. L’AppStore d’Apple représente deux tiers des 300 millions de dollars de recette générés par Apple au dernier trimestre.

A lire, notre analyse : les ‘App stores’, bouées de sauvetage des fabricants ?