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RSE (Réseaux Sociaux d’Entreprise) : la maturité… sans la DSI

Signe des temps, les clients s’affichent au salon RSE 2012, démontrant que les réseaux sociaux d’entreprise deviennent une réalité. Lors de notre enquête sur ce secteur d’activité promis à un riche avenir, une première et bonne surprise nous attendait : le RSE n’est pas le fruit de la consumérisation des IT, même s’il en reproduit certaines composantes (blogs, messagerie instantanée, etc.), mais celui d’une attente des métiers. Les métiers souhaitent consolider et partager leurs ressources, et pour cela ils ont besoin d’une plateforme collaborative.

Dans la famille des prescripteurs, dans un premier temps c’est la DSI qui a été porteuse des premiers projets, sans doute attirée par la vague web 2.0. Aujourd’hui, les métiers se les sont appropriés. Ils dominent largement dans l’initiative des projets, même si la direction générale n’est jamais bien loin, et si la direction de la communication cherche à revenir en force, car elle y voit un moyen de reconquérir la place qu’elle a perdue dans l’information des salariés et de l’écosystème de l’entreprise. Paradoxalement, ces acteurs regrettent la faible implication des RH (ressources humaines) sur les projets.

Mais où est passée la DSI ?

Les besoins en matière de RSE doivent être pilotés par les usages, et non par les fonctionnalités, ce qui exclut de facto la DSI de la réflexion initiale. « Contourner la DSI » semble même être un leitmotiv récurrent ! Le succès du SaaS, donc de la consommation de services en ligne, confirme cette approche. Certes cette dernière demeure incontournable, mais son rôle risque de se borner à un accompagnement technique. Pourquoi ? La DSI devra bien évidemment intervenir en support, mais un RSE est d’abord un projet métier qui porte sur l’humain. Tous les acteurs que nous avons rencontrés ont donc insisté sur les usages, et non sur les fonctionnalités des solutions à déployer. C’est une dimension essentielle qui milite pour que la DSI ne soit pas à l’origine d’un projet. Par ailleurs, la mise en place d’un RSE est une opération complexe, techniquement évidemment, mais les solutions existent qui simplifient la démarche, mais surtout humainement. L’implication de l’ensemble des acteurs de l’entreprise est indispensable. Les technologies sont pour partie nouvelles, les entreprises ne doivent pas faire l’impasse sur l’accompagnement du projet et du changement. Il n’est pas question non plus de ‘big bang‘ : l’adoption ne peut être que progressive, d’ateliers en maquettes, avant un déploiement plus global.

La suite en page deux.

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