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Safran (ex Snecma/Sagem) pourrait céder ses mobiles, ses fax…

L’annonce ce vendredi 25 août de la démission de Grégoire Olivier a ravivé les rumeurs d’une cession de tout ou partie de la division Communication du nouveau groupe à peine constitué – activité directement issue de la fusion avec Sagem. Un beau gâchis en perspective!

Il faut dire que ce dernier, ancien président du directoire de Sagem, fut le premier et peut-être le dernier à défendre cette activité. Elle recouvre la fabrication et la distribution de terminaux de téléphonie mobile, de décodeurs TV, de fax, fax-copieurs et d’imprimantes.

Le problème est que cette division qui pèse pourtant 22% du chiffre d’affaires du groupe, est déficitaire, d’environ 50 millions d’euros pour 2006.

Il est vrai aussi que le rapprochement des deux sociétés avait surpris le marché. A propos de cette fusion entre la fabrication de moteurs d’avion et celle de téléphones mobiles, on a parlé de « mariage de la carpe et du lapin » [cf nos articles].

Beaucoup s’étaient interrogés sur les retombées d’une telle alliance contre nature. Sagem y perdrait son âme, disait-on non sans pertinence. Qu’avait-elle à y gagner? Là où Alcatel et Siemens n’ont pas réussi, le nouveau groupe gagnerait-il cette bataille des mobiles?

En fait, dès le mois de décembre 2005, il était question d’une solution « chinoise », un ‘deal’ avec le chinois Ningbo Bird.

Le verdict pourrait bien tomber dans les quelques jours qui viennent, lors du conseil de surveillance du 12 septembre. Combien peut valoir ce qu’il reste de Sagem? Rien. Pire: lorsque Siemens a voulu céder son activité teminaux mobiles au taiwanais BenQ, il a dû débourser 250 millions d’euros. Selon le quotidien La Tribune, dans le cas de Safran, ex Sagem, le coût de la cession se situerait entre 150 et 300 millions d’euros!

Parmi les repreneurs, sont cités deux actuels partenaires: le groupe chinois Ningbo Bird ou le brésilien Gradiente.

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