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Saga IT : comment IBM a traversé un siècle de technologies

Vers l’international

Charles Ranlett Flint est le principal artisan de la fusion dont résulte C-T-R. Ce financier avait déjà contribué à des consolidations pour le compte de l’International Time Recording Company et de la Computing Scale Company of America. Il y rattache la Tabulating Machine Company en déboursant 2,3 millions de dollars.

Le nouvel ensemble, basé à New York, compte 1 300 employés, avec George W. Fairchild à la tête du conseil d’administration.

extrait de « United States Investor » (juillet 1911)

Parmi les premiers clients de ses machines à statistiques figure Eastman Kodak, qui s’en sert pour suivre ses clients et ses commerciaux.

En 1914, l’International Time Recording Company s’implante en France, avec une boutique à Paris, rue Réaumur. Il s’agit vraisemblablement, d’après IBM, de sa première activité hors États-Unis et Canada.

Thomas J. Watson dans les années 1920 (photo issue des archives IBM ; via Paul C. Lasewicz).

Le 4 mai de la même année, Thomas J. Watson, ancien responsable commercial au sein de la National Cash Register Company, devient directeur général (il sera promu président en 1915).
Le résultat net atteint 1 million de dollars, sur un chiffre d’affaires de 4 millions.

Le nom International Business Machines apparaît officiellement le 29 novembre 1917. C-T-R fédère sous cette bannière ses activités sur le marché canadien.

Le développement de la C-T-R en Europe démarre véritablement en 1919, année marquée par le franchissement des 10 millions de dollars de revenus.

Le 14 février 1924, la dénomination Computing-Tabulating-Recording Company est abandonné au profit d’International Business Machines. Une usine ouvre la même année à Vincennes.

En 1928, IBM modifie le format de ses cartes perforées. On passe à 80 colonnes et 10 lignes, contre 22 colonnes et 8 lignes pour les premiers modèles lancés à la fin des années 1890.
Ces cartes resteront pendant près de 40 ans le principal support de stockage de données sur les machines IBM. Elles représenteront jusqu’à 20 % des revenus du groupe (à la fin des années 50).

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