Salaires IT : les pôles technologiques les plus attractifs
Malgré les réductions d’effectifs opérées dans de grands groupes IT et des start-up, la demande de compétences technologiques reste solide et les salaires attractifs.
Aux États-Unis, le montant des rémunérations qui sont indiquées* dans les offres d’emploi a progressé dans les douze derniers mois, a relevé le métamoteur spécialisé Indeed.
La Californie (Silicon Valley, San Franciso) et l’État de Washington (Seattle) font partie des centres d’attraction les plus dynamiques pour les développeurs et d’autres profils techniques.
Ces régions, où s’appliquent dorénavant des obligations de « transparence salariale », ont enregistré les plus fortes hausses déclarées de rémunération.
IT : top 5 des pays d’Europe les plus rémunérateurs
En Europe, selon une autre étude (CodeSubmit), la Suisse propose aux développeurs, data scientists et autres profils techniques, le salaire annuel moyen le plus élevé du continent.
Voici le top 5 des pays d’Europe les plus rémunérateurs pour les programmeurs :
1. Suisse (97 000 $ de salaire annuel moyen)
2. Danemark (63 000 $)
3. Norvège (57 000 $)
4. Royaume-Uni (55 000 $)
5. Allemagne (52 000 $)
En France, 12e au classement, le salaire annuel moyen d’un développeur est de 44 000 €.
D’après une autre source (Hays), certaines entreprises, dont une ESN sur deux, revalorisent « de 5% en moyenne » les salaires IT, voire « de 20% » pour les profils « pénuriques ».
En Île-de-France, les 5 métiers IT les plus sollicités ou en tension sont les suivants :
– Ingénieur cybersécurité (60 000 € en moyenne pour un profil doté de 5 ans d’expérience)
– Architecte Cloud (58 000 euros)
– Ingénieur DevOps (55 000 euros)
– Développeur back end (48 000 euros)
– Administrateur systèmes et réseaux (40 000 euros)
Selon une autre étude (Robert Half), l’embauche de spécialistes est caractérisé par « une exacerbation des tendances nationales en pénurie de profils, mercato élevé et concurrence accrue » pour attirer les profils IT pour lesquels le marché est prêt à payer le prix fort.
Le rapport de force penche « fortement » en leur faveur, prévient le cabinet de recrutement. « Nous avons chaque jour des exemples de candidats qui font face à 3 à 5 offres simultanément et refusent des propositions qui ne correspondent pas à leurs attentes ».
*22% des annonces étudiées par Indeed proposent une rémunération précise.
(crédit photo © ThisIsEngineering via Pexels)
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