Après que le virus Slammer a fait vaciller l’internet mondial, gouvernements et administrations commencent à prendre conscience du problème de la sécurité informatique. Après l’Europe qui se dote enfin d’une agence de surveillance de la cyber-criminalité, c’est au tour de la Maison Blanche d’annoncer le lancement d’un plan de sécurité pour Internet.
La version finale du projet souligne le rôle du gouvernement mais appelle aussi le secteur privé à renforcer ses défenses contre des attaques par des pirates informatiques. « L’engagement public et privé est un élément clé de notre stratégie pour assurer la sécurité sur Internet », affirme le document de 76 pages. Implication du « public » Le document souligne aussi la nécessité de protéger les réseaux informatiques qui assurent des fonctions vitales, tels que la fourniture d’électricité, les transports, les banques, les télécommunications, la santé publique, les services d’urgence, l’eau et les industries telles que la chimie, le défense, l’alimentation et l’agriculture. Cette implication du « public » dans la surveillance des réseaux est nouvelle. Fidèle à son habitude, Washington avait dans un premier temps tenter d’adopter la solution du « laisser-faire ». Une première version de ce projet publiée en septembre avait en effet été critiquée par des experts en sécurité car elle reposait trop sur les utilisateurs et les sociétés privées.
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