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Servergy lance des micro-serveurs PowerLinux, économes en énergie

Servergy vient de lancer les serveurs Cleantech en partenariat avec IBM. La société basée à McKinney au Texas nourrit de grandes ambitions avec ses serveurs PowerLinux développés pour répondre notamment à l’émergence du M2M.

Le premier modèle de cette gamme répond à l’appellation CTS-1000.

Bâti sur l’architecture Power, il présente également un facteur de forme plus réduit (le quart d’une unité) que les serveurs traditionnels. Il peut toutefois être intégré dans des racks traditionnels. Le châssis a ainsi été repensé intégralement.

Un volume réduit mais des performances loin d’être riquiqui selon Bill Mapp, le fondateur et PDG de Servergy. « Ce n’est pas un microserveur pour des micro tâches. Nous avons une empreinte microserveur, mais il s’agit de très haute densité. Nos charges de travail sont adaptées à la mise à l’échelle et l’accélération des entrées/sorties pour les utilisations intensives de données. »

Serveur pour des datacenters « verts »

Dans cette optique, un CTS-1000 offre deux ports Ethernet 10GBase-T ainsi que 2 ports Ethernet 1GBase-T. Il embarque un SoC intégrant un processeur à architecture Power à 8 cœurs cadencés à 1,5 GHz et jusqu’à 2 Mo de cache. Ce sont 32 Go de DDR3 à 1333 MHz qui viennent l’épauler, tandis que la capacité de stockage atteint 6 To.

Servergy ne vise pas seulement pas les performances, l’encombrement et le poids réduits, mais embrasse un dessein plus large.

Il s’agit de réduire la consommation électrique, le refroidissement, le besoin en eau (pour le refroidissement) et l’empreinte carbone du datacenter. Servergy parle d’une réduction de 80% dans tout ces domaines.

La consommation électrique comme enjeu majeur

En premier lieu, la gamme Cleantech a été développée dans un souci de frugalité énergétique. Le constat est simple : avec l’essor du Big Data, les factures d’électricité des datacenters s’envolent.

« Nous traitons le plus gros problème dans le centre de données, les coûts d’électricité« , a déclaré Bill Mapp. La société se targue ainsi du plus haut rapport performance par watt pour un serveur PowerLinux. Le CTS-1000 se caractérise par un maximum de 130 watts à pleine charge de travail. Servergy a repensé intégralement l’alimentation du serveur.

Le CTS-1000 peut d’ores et déjà être précommandé pour une livraison prévue avant la fin 2013.

En septembre dernier, c’est IBM qui a mis l’accent sur les serveurs Power Systems sous Linux en engageant 1 milliard de dollars d’investissements, dont une bonne partie allouée au pôle situé à Montpellier.


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