Siemens n’échappe pas à la dure loi des délocalisations. Afin de réduire les coûts, les entreprises transfèrent une partie de leurs activités dans des pays où les coûts salariaux sont bien moins élevés.
Et le groupe allemand n’y va pas de main morte. Selon le Financial Times il compte délocaliser au cours des prochaines années le tiers de ses activités de développement de logiciels, ce qui représente au moins 10.000 emplois. « Nous devons suivre la tendance, dans la mesure où tous nos concurrents font la même chose et transférer vers l’Est une partie de nos activités », a déclaré Johannes Feldmayer, responsable de la stratégie du groupe industriel allemand, dont les propos son rapportés par le quotidien britannique. Dans la comptabilité aussi Selon le FT, le groupe prévoit aussi de délocaliser une partie de ses activités de production et de comptabilité, Feldmayer ayant indiqué que Siemens voulait profiter de la baisse des coûts que permet l’embauche de personnel très qualifié dans des pays d’Europe de l’Est. Siemens emploie actuellement 50.000 personnes au total dans la recherche et le développement, dont 30.000 pour le seul développement de logiciels, réparties à travers le monde. De nombreuses entreprises allemandes ont récemment mis en place des programmes de délocalisation vers des pays à bas salaires, surtout dans le domaine des services informatiques. Le fabricant de composants passifs Epcos compte ainsi délocaliser d’ici 2005 quelque 800 emplois, notamment en Asie. La première banque du pays, Deutsche Bank, envisagerait selon la presse de transférer à l’étranger ou de confier à des sous-traitants 5.500 emplois dans le domaine des technologies de l’information.
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