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Silicon One : le futur pilier des réseaux made in Cisco

À quoi s’attendre chez Cisco pour la prochaine décennie ?

Une partie de la réponse se trouve dans la stratégie « Internet for the Future », que le groupe a officiellement lancée ce 11 décembre.

Elle repose sur trois piliers : les puces, les logiciels et les technologies optiques.

Sur le premier volet, il y a Silicon One.
Cisco a développé, sous ce nom, une architecture de circuit intégré qui sera commune à ses routeurs et à ses switchs. Il l’avait intégrée dans son portefeuille en 2016 avec l’acquisition de la start-up Leaba Semiconductor.

Objectif de Silicon One : accélérer l’intégration de fonctionnalités par les clients finaux, tout en assurant le même niveau de performances entre routeurs et switchs.

Cisco promet, « à court terme », la prise en charge de débits allant jusqu’à 25 Tb/s sur les puces Silicon One.

La première génération, nommée Q100, supporte officiellement une bande passante de 10 Tb/s.

On la retrouve dans la gamme de routeurs 400G Cisco 8000.
Cinq modèles sont disponibles : deux fixes (à 10,8 Tb/s par rack 1U) et trois modulaires (8, 12 et 18 emplacements). Des expérimentations sont en cours avec Comcast (États-Unis), NTTcom (Japon) et STC (Moyen-Orient, Afrique).

Silicon One et open networking

Pour ce qui est des technologies optiques, Cisco distingue deux terrains : dans le datacenter et en dehors.

Dans le premier cas, un constat : les capacités des routeurs et des switchs augmentent tandis que le coût par bit transporté diminue, grâce aux avancées sur les circuits intégrés. Mais avec l’augmentation des débits, l’optique représente une part croissante des coûts (plus de 50 % en 400G, contre 10 % en 10G).

Pour Cisco, l’une des solutions réside dans la photonique sur silicium. Les acquisitions de Lightwire (mars 2012) et de Luxtera (février 2019) en témoignent.

Hors du datacenter, des fonctions traditionnellement fournies en châssis passeront, ces prochaines années, au format modulaire.

Sur la partie logicielle, Cisco rappelle sa démarche « open networking ».

Il l’illustre à travers l’API qui permet, sur ses switchs Nexus 9200/9300, l’exécution d’un système d’exploitation tiers. En l’occurrence, SONiC (Software for Open Networking in the Cloud), que Microsoft avait reversé à la communauté en 2016.

Illustrations © Cisco

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