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DevOps et Microservices dans l’écosystème de l’agilité

« Docker est un format de containers applicatifs qui permet un déploiement beaucoup plus facile et rapide des applications. Le but est d’abstraire la couche applicative de la couche infrastructure. On peut dire que c’est une sur-virtualisation, qui va encore plus loin et qui est plus légère que la virtualisation conventionnelle ». C’est par ces mots que James Hammons, Directeur des Ventes Europe du Sud chez Red Hat Mobile, définit l’approche du développement et de la mise en container des applications.

Intégré dans OpenShift, le PaaS de Red Hat, l’approche microservices permet de couper en ‘petits bouts’ tous les composants applicatifs nécessaires pour créer des applications plus agiles, plus modulables, plus faciles à utiliser et à faire évoluer au cours des mois et des années d’utilisation. « Les microservices apportent ainsi beaucoup plus d’agilité aux métiers », explique James Hammons. Dans un modèle microservices, si vous avez besoin de changer un des composants, vous pouvez le faire sans recoder toute l’application. « Avec notre produit phare, OpenShift, Red Hat soutient et favorise ce modèle en intégrant des contenairs Docker et nous rajoutons une couche d’orchestration qui permet de gérer tous les microservices des containers Docker. Ceci pour aider à maintenir les applications et à fournir les services aux utilisateurs. »

Docker et DevOps, le tandem préféré des entreprises

Cette stratégie des « petits paquets » s’avère correspondre aux pratiques en forte augmentation dans les entreprises actuellement. Elle est à mettre en corrélation avec l’évolution des processus internes des entreprises consécutive à l’adoption des méthodes agiles, particulièrement DevOps. Au cours des deux dernières années, les entreprises ont commencé à adopter les technologies de containers, comme Docker, pour les aider à normaliser et rationaliser la façon dont ils conditionnent et déploient les applications. D’après une étude du cabinet Rightscale, réalisée en janvier de cette année, le tandem Docker et DevOps connait un engouement sans précédent. Ainsi, Docker est passé de 13 à 27 % de taux de pénétration dans les entreprises. La conjonction avec la diffusion des processus DevOps est manifeste, car de nombreuses entreprises choisissent de mettre en œuvre des outils de gestion de configuration qui leur permettent de standardiser et d’automatiser, en bref, d’industrialiser, le déploiement et la configuration des applications.

Des applications mobiles plus modulables

Cette accélération de l’adoption se conjugue avec une autre tendance de fond du marché : la mobilité. Il s’avère que les entreprises reçoivent de plus en plus de requêtes de la part des métiers pour des applications mobiles. « Les applications sont tout d’abord mobiles, explique James Hammons. Elles doivent par conséquent être assez petites, modulables et comporter des parties réutilisables, pour être exploitables sur les appareils mobiles et accessibles de n’importe où. » Dans un environnement où les accès au SI de l’entreprise se font principalement en 3G, voire en 2G, l’utilisation d’un modèle microservices permet d’envoyer de petites requêtes. Derrière, la couche back-end, se charge d’orchestrer tout ce que la requête nécessite : accès aux données, calcul, connexions aux applications métier…

Concrètement, une application basée sur les microservices permet à une couche de logique métier de gérer toutes les requêtes et de fournir à l’utilisateur juste sa réponse finale. « C’est une nouvelle façon de créer des applications, qui permet aux utilisateurs de consommer les données de plusieurs façons et qui répond à plusieurs types de besoins. C’est une approche plus agile et qui répond aux besoins métier. Une agilité pas seulement en termes de développement en amont, mais aussi pour l’utilisateur », précise James Hammons.

Plus d’agilité et moins de ressources consommées

L’approche microservices présente en outre l’avantage de renforcer la sécurité en interposant une coupure logicielle entre le système de l’utilisateur final et le back-end. On peut couper l’accès direct à la couche microservices sans pénaliser les autres utilisateurs. Elle permet en outre plus de flexibilité dans le développement et les évolutions ultérieures. « Si vous avez besoin de faire évoluer une des briques de microservices, vous ne serez pas contraints de changer chaque application. » Au point de vue de la gestion et de l’hébergement, les microservices permettent de faire plus avec moins de ressources. La démarche réduit la place occupée dans les centres de données, le nombre de serveurs, et permet de recourir à moins d’administrateurs pour veiller sur chacune des applications.

Des organisations qui réagissent mieux au changement

Dans un modèle traditionnel, chaque application est gérée par des experts, de la couche infra jusqu’à la couche applicative. Ces experts doivent avoir une connaissance complète de tout ce qui interagit avec l’application dont ils ont la charge. « À l’échelle d’une entreprise et lorsqu’on intègre aussi les applications mobiles, ce modèle ne fonctionne pas très bien. En revanche, si on peut s’organiser différemment, si chacun devient spécialiste d’un microservice, d’un système back-end et que ces personnes se mettent à travailler de façon transverse sur beaucoup d’applications, le niveau de spécialisation peut augmenter fortement. Ces personnes peuvent mieux comprendre et maîtriser les démarches relatives aux services qu’elles gèrent. Du coup, lorsqu’on construit des couches applicatives répondant à des logiques métiers, ces spécialistes peuvent construire de manière beaucoup plus efficace les applications. »

Bien entendu, cette spécialisation requiert une organisation différente. « Au lieu de mettre des équipes de spécialistes pour chaque application, on peut traiter les applications de façon industrialisée, en les divisant en microservices et en répartissant les tâches en fonction de ces microservices. Cette réorganisation améliore l’agilité, donc la réactivité au changement », conclut James Hammons.

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