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Avec le Steamroller, AMD revient enfin dans la course !

2/ Moins d’erreurs de branchements

Les erreurs de prédictions de branchements sont en baisse de 20 %, grâce à l’utilisation de nouvelles techniques.

Dans le pipeline, l’enchainement des instructions suit un cours relativement linéaire. Problème, certaines instructions, par exemple des tests, mèneront – suivant leur résultat – à casser le cours du programme pour sauter vers une autre séquence d’instructions… ou pas. Reste à savoir quel chemin sera suivi, pour remplir le pipeline du code ad hoc.

C’est ici que la prédiction de branchement entre en jeu. Lors d’un test, elle choisit l’une des solutions possibles. S’il s’agit de la bonne, le contenu du pipeline est bon. S’il s’agit de la mauvaise, toutes les instructions en cours de traitement dans le pipeline doivent être supprimées.

Il faut alors vider le pipeline, le remplir du code voulu, puis attendre que les premières instructions arrivent en bout de tunnel (ce qui peut prendre de nombreux cycles – presque une vingtaine dans le cas des puces AMD). Beaucoup de temps perdu.

3/ Une mémoire cache mieux gérée

Avec l’architecture Steamroller, les ratés lors de l’accès à la mémoire cache dédiée aux instructions sont en baisse de 30 %.

Le cache de niveau 1 est une mémoire très rapide, beaucoup plus que la RAM d’un ordinateur. Sa taille reste toutefois limitée. Le processeur détermine quels éléments doivent y être stockés, là encore en prédisant leur potentielle utilisation.

Lors d’un traitement, si la suite d’instructions demandée n’est pas dans le cache, c’est tout le CPU qui se trouve au chômage technique, dans l’attente de l’arrivée du code demandé… en provenance de la mémoire centrale de l’ordinateur. Remplir le cache avec les instructions ad hoc est donc particulièrement important.

De la concurrence pour Intel ?

Mieux nourries et moins gourmandes, les puces Steamroller devraient proposer un rapport performance par watt 15 % supérieur à celui des Piledriver. D’un point de vue technologique, elles seront ainsi très compétitives face aux meilleures microarchitectures d’Intel.

D’autres gains devraient également être mesurés grâce à l’adoption de la gravure en 28 nm (FD-SOI ?), avec, à la clé, des gains en termes de fréquence de fonctionnement maximale et d’efficacité énergétique.

Crédit photo : © Chungking – Fotolia.com


Voir aussi
Dossier Silicon.fr – AMD : le renouveau ?

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