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Steve Jobs caracole en lançant l'iPad, la 'tablet' à tout faire…

Après l’iPod et l’iPhone, le fondateur mythique d’Apple réussira-t-il encore un super coup ? C’est bien possible. Tout un chacun s’attendait à un ‘iSlate’ , sorte d’ardoise à écran tactile (‘tablet‘ ou ‘slate‘ en anglais). C’est bien ce qu’a présenté Steve Jobs devant un public enthousiaste, ce 27 janvier (19h heure de Paris). Le nouveau joujou de luxe s’appelle iPad. Pour résumer, c’est une sorte d’iPhone en très grand format, en format « ebook » : écran de 9,7 pouces, soit 24,6 cm de diagonale, pour une faible épaisseur d’un peu moins de 2 cm. Son poids: 750 g environ.

Au moins deux versions seraient lancées, avec un prix de 499 et 829 dollars (soit environ 350 et 590 euros). La disponibilité est annoncée pour fin mars.

Le fournisseur d’accès à Internet, comme pour l’iPhone, est le géant des télécoms AT&T (une situation d’exclusivité qui serait bientôt révisée).

« Nous voulons propulser 2010 en introduisant un produit magique et révolutionnaire. » Steve Jobs a commencé ainsi sa présentation en occupant toute la scène seul, comme il a l’habitude de faire, bien rodé aux one-man shows. Il a expliqué qu’il s’agit bien d’un nouveau concept: « En 1991, nous avons introduit les premiers lap-tops, avec ‘track-ball’. Puis l’iPhone est venu ré-inventé le téléphone mobile 3G. Y-a-t-il la place pour une troisième catégorie d’appareils entre les deux? Les Netbooks ? Non! (…) Ils n’ont rien de mieux, sont plus lents… Ce ne sont que des lap-tops pas chers! Mais aujourd’hui, je veux vous présenter ce qui va venir s’intercaler : voici l’iPad! (…) »

Et il a fait alors la démonstration de cette tablette magique comme pouvant être successivement un ‘ebook’, un guide de librairie, un écran de cinéma portable…

D’âpres discussions avec les éditeurs, dont le New York Times

A noter que durant les jours qui ont précédé ce lancement, Steve Jobs a conduit des négociations marathons avec des éditeurs durant 11 heures – paraît-il, afin de les convaincre d’avancer sur un nouveau modèle économique. Son idée est de laisser les éditeurs de livres et de journaux déterminer librement le prix qu’ils pensent être opportun pour l’iPad.

Apple a fait la proposition de prendre jusqu’à 30% du prix de l’appareil à sa charge, afin de lancer des contenus, avec des mises en ligne adaptées et un mode opératoire on ne peut plus simple: dérouler des menus catalogues ou pages de couverture et cliquer sur le contenu -payant ou non – de son choix.

Certains éditeurs ont demandé un temps de réflexion. Mais le New York Times s’est inscrit parmi les pionniers, ainsi qu’au moins 5 grands éditeurs de livres (dont Hachette) – satisfaits, semble-t-il, de voir le modèle économique d’Amazon ou Google,ou d’autres mis à terre.

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