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Stockage : les entreprises s’orientent davantage vers le « software-defined »

Pour les entreprises, la continuité d’activité est une attente majeure en matière de stockage. Et le SDS (software-defined storage) a une longueur d’avance.

C’est l’un des enseignements de la 7e édition du baromètre sur l’état du stockage SDS, cloud et hyperconvergé publié par le fournisseur spécialisé DataCore Software.

L’enquête a été réalisée auprès de 400 professionnels de l’IT. La plupart d’entre eux sont installés en Amérique du Nord et en Europe.

Résultat : le stockage SDS est adopté par 37% des répondants, contre 21% pour l’hyperconvergé, 18% pour l’hybride et 17% pour le cloud public.

Une haute disponibilité est attendue.

Continuité d’activité

La reprise après sinistre depuis un site distant ou un cloud public (73%) et l’extension de capacités de stockage sans interruption (72%) sont des éléments clés pour les professionnels interrogés. Mais la continuité d’activité/haute disponibilté reste le principal objectif des utilisateurs d’une infrastructure de stockage (citée par 74% des répondants).

Elle est aussi le moteur opérationnel le plus souvent cité par les entreprises qui déploient des solutions de stockage cloud public (46%) et hybrides (41%).

Pour les déploiements sur site de stockage SDS et hyperconvergé, les principaux cas d’usage sont la consolidation et le stockage VDI (infrastructure de bureaux virtuels).

Pour les déploiements du stockage cloud (public) ou hybride, la sauvegarde, l’archivage et la reprise après sinistre sont les plus souvent cités.

Toutes catégories confondues, les principaux moteurs d’implémentation d’un système de stockage sont désormais : l’automatisation (pour 60% des répondants), la simplification (56%) et l’extension de la durée de vie des actifs existants de stockage (56%).

Vers le « tout logiciel » ?

Le stockage défini par le logiciel (SDS) a le vent en poupe : 56% des répondants prévoient d’investir dans ce domaine dans les 12 prochains mois.

Malgré l’engouement, des freins demeurent lorsqu’il est question des déploiements. Les problèmes de compatibilité avec l’existant sont les plus souvent cités (42%).

Pour le stockage hyperconvergé, le coût et les difficultés pour faire évoluer indépendamment calcul et stockage sont les principaux obstacles avancés.

Concernant le stockage cloud, les risques en matière de sécurité et de réglementation sont considérés comme des freins au déploiement.

Par ailleurs, les baies 100% flash sont envisagées comme un moyen aisé pour doper les performances par la majorité. Malgré tout, 17% des répondants estiment encore qu’elles ne permettent pas d’atteindre les objectifs de performance escomptés.

Enfin, les conteneurs sont les plus souvent cités parmi les technologies émergentes, devant le stockage NVMe (Non-Volatile Memory express).

(crédit photo © Andrey VP / Shutterstock)

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