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Stockage Flash : SolidFire recherche le juste milieu entre le meilleur et le moins cher

En direct de la Silicon Valley. Les start-ups de la Valley rivalisent d’ingéniosité pour proposer la solution de stockage primaire « full » SSD qui s’imposera sur le marché pour succéder aux systèmes de stockage basés sur des disques durs. La réputation de ces derniers à équiper les solutions les moins chères du marché leur impose de se battre tant sur les choix matériels que sur leur degré d’intégration et sur l’environnement logiciel qui les accompagne.

Dans cette course de vitesse, David Wright – qui a fait ses armes avec GameSpy et Jungle Fire, ce dernier ayant été racheté par Rackspace – affirme que « les types de stockage disponibles dans le cloud, comme le DAS (Direct Attached Storage), offrent des capacités limitées, sans haute disponibilité. Le stockage primaire ne peut répondre aux objectifs de backup et d’archivage. Quant aux SAN et NAS, ils ne garantissent pas la performance, tout en restant chers et complexes à administrer, et ils manquent de multitenant. Il est temps de prendre une nouvelle direction. »

Trouver le meilleur compromis

David Wright propose une solution fortement intégrée qui jongle entre les composants pour offrir ce qui lui semble le meilleur compromis. La solution de stockage full SSD SolidFire SD3010 embarque 10 SSD en technologie MLC, un contrôleur RAID Marvell (chez qui nous l’avons rencontré), une connexion 10 GbE (Gigabit Ethernet) iSCSI – Fiber Channel est en projet – sur un châssis de serveur 1U.

L’ensemble est piloté par un système d’exploitation spécifique, Element OS, qui s’affiche comme une solution complète d’automatisation. Il embarque également des API basées sur REST et des solutions logicielles de réduction de la donnée, thin provisioning, compression (2:1) et déduplication (2:1) qui viennent participer à améliorer le rapport prix/performance. Une baie pouvant stocker 12 To et afficher 50 000 IOPS, par le jeu des clusters une configuration SolidFire peut supporter de 5 à 100 nœuds et aligner un maximum de 1,2 Po et 5 millions d’IOPS. Et une capacité d’utilisation portée à 85 %.

Si l’architecture SolidFire semble présenter un bon compromis, la lutte sera rude contre des concurrents aussi imaginatifs et qui placent différemment le curseur entre prix et performances. Les premiers SD3010 devraient sortir des phases de test et être commercialisés cet été. La réputation de David Wright suffira-t-elle à imposer sa vision ?

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