Après l’attaque en mars 2010 des systèmes liés à son programme nucléaire par le virus informatique Stuxnet, l’Iran aurait repoussé une nouvelle cyberattaque, selon une information de l’agence iranienne ISNA dont l’Associated Press s’est fait l’écho mardi 25 décembre.
Selon un responsable local en charge de la sécurité, Stuxnet aurait ciblé ces derniers mois le socle informatique d’une centrale électrique et celui d’autres sites stratégiques basés dans la province de Hormozgan. Depuis, des informaticiens iraniens chevronnés seraient parvenus à stopper la progression du virus.
Bien décidée à renforcer la sécurité de ses infrastructures, notamment nucléaires et pétrolières, Teheran a affirmé à plusieurs reprises ces deux dernières années avoir désamorcé des vers et autres programmes malveillants, dont les virus Stuxnet et Flame conçus par les États-Unis avec le soutien d’Israël.
Ces attaques initiées par l’administration du républicain George W. Bush, se sont poursuivies dès le début du premier mandat du démocrate Barack Obama.
D’après certains spécialistes des enjeux géopolitiques du nucléaire, l’initiative aurait freiné d’environ deux ans les développements nucléaires de la République islamique d’Iran dirigée par Mahmoud Ahmadinejad.
D’autres, en revanche, estiment que l’Iran a rapidement retrouvé de hauts niveaux d’enrichissement de l’uranium lui permettant de répondre à ses ambitions, dont la production présumée d’armes nucléaires.
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