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Symantec promet des espaces de stockage en cloud pour les back-up

Symantec tient à montrer qu’il occupe le terrain sur le marché grand public. Lors d’une réunion avec la presse, l’éditeur a annoncé la sortie prochaine de Norton 360 version 3.0 incluant une solution de sauvegarde en ligne.

Homayoun Sarkechik, responsable marketing produits grand public de Symantec, en explique la teneur : « Il faut savoir que seulement 2% des consommateurs font desbackupen ligne alors que nombre de données peuvent être perdues. Que ce soit du système ou pour des photos, vidéos et autres, la sauvegarde en ligne est un domaine important« .

Une thématique de taille est soulevée par le responsable sur la conservation des données et leur pérennité dans le temps. Une problématique qui revient à se questionner sur l’importance à accorder aux biens numériques, qu’ils soient personnels ou même professionnels.

La version de base du logiciel qui devrait être proposée en mars sera assortie d’un backup de 2 Go pour 90 euros, et la version « Premier » de 25 Go pour 100 euros (tarifs non définitifs). « Un forfait de départ, explique le responsable de Norton. La capacité de stockage pouvant alors être étendue à l’infini« . La solution fonctionnant alors sur des postes équipés de Windows XP et Vista.

De même, ce service sera présent en dehors du « Pack » 360 avec la possibilité pour les utilisateurs de souscrire au service Norton Online BackUp (NOBU). Pour l’instant l’éditeur a annoncé des tarifs non-définitifs mais une tranche de 25 Go sera proposée au prix de 50€.

Ce service proposé par Symantec est dans la droite ligne de l’acquisition de la société SwapDrive en juin dernier pour 124 millions de dollars. De même, la fusion avec Veritas permet à l’éditeur de proposer un service capable de sauvegarder des informations de manière extérieure.

Pour Norton et sa présidente de la division grand public, Janice Chaffin, il s’agit là : « d’une grande opportunité qui va devenir importante dans les années à venir« . Interrogée par Reuters, elle explique que la tendance à venir sera au stockage en ligne. Des données qui seront hébergées, cryptées et sauvegardées chez Symantec.

Une méthode qui fait naître le débat du besoin d’une éventuelle assurance des utilisateurs envers l’éditeur. En cas de perte ou de détérioration des données, qui sera responsable ? Ou responsable mais pas coupable, peut-être.

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