La tablette MPMan MID74C est un produit correctement fini. L’habillage brillant sera un sanctuaire pour les traces de doigts, mais il se montre solide (pas de craquements). Quelques petits défauts ergonomiques sont présents : les boutons physiques ne sont guère utiles sous Android 4.0 ; les contrôles de volume sont à l’opposé du sens utilisé par l’indicateur présent dans l’OS ; le port microSD n’est pas placé derrière un cache (chose qui serait pourtant utile pour installer une carte à demeure). Rien de rédhibitoire.
À l’allumage, l’écran saute immédiatement aux yeux. Par rapport à une tablette classique, comme un iPad, les couleurs sont pâlottes. Toutefois, le visionnage d’une vidéo sous YouTube relève le tableau : l’affichage est fluide et les couleurs bien présentes, même si le contraste n’est pas exceptionnel. Une gestion des profils de couleur pourrait régler en partie ce problème. Espérons qu’elle fera son entrée dans une future version d’Android.
Le fonctionnement de l’appareil reste très correct. Le processeur est suffisamment rapide pour assurer toutes les tâches classiques et le GPU Mali-400 se montre très efficace. Un élément appréciable lors du rendu de vidéos, mais également en utilisation courante, car – rappelons-le – Android 4.0 utilise l’accélération graphique pour l’ensemble de l’affichage. Cette version de l’OS de Google est ainsi une véritable bénédiction pour les tablettes d’entrée de gamme, qui s’en trouvent totalement transformées.
Côté mémoire, les 512 Mo ne permettront pas de lancer des dizaines de titres simultanément, mais la gestion des applications depuis le bureau d’Android 4.0 permettra de quitter les logiciels inutilisés en un tournemain. Côté espace disque, pas de soucis, la plupart des applications pouvant, au besoin, être installées sur une carte externe.
Le seul véritable défaut de cette tablette (et de l’ensemble de la gamme de MPMan) est de ne pas disposer d’un GPS. Dommage pour les voyageurs. Dommage également pour ceux qui espéraient accéder à Google Play. Ils devront se contenter du portail d’applications GetJar, lequel référence toutefois plusieurs centaines de milliers de titres.
Crédit photo : © MPMan
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