En 2016, les opérateurs ont investi plus d'un milliard d'euros de plus qu'en 2015 dans les infrastructures réseau, selon le bilan annuel de l'Arcep.
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En 2016, les opérateurs ont investi plus d'un milliard d'euros de plus qu'en 2015 dans les infrastructures réseau, selon le bilan annuel de l'Arcep.
Au 31 mars 2017, Free compte 6,3 millions d'abonnés mobiles 4G. Soit plus de la moitié de l'ensemble des cartes SIM en service de l'opérateur.
Bouygues Telecom affiche un premier trimestre profitable, tant en nombre de recrutements fixes et mobiles que dans les résultats financiers.
SFR réclame de pouvoir déployer sa fibre dans près de la moitié des zones moyennement denses face à Orange. Contre 20% initialement.
Orange confirme, au premier trimestre 2017, le retour de la croissance constatée en 2016. La France se maintient. L'opérateur mise notamment sur sa banque et l'IoT pour assurer sa croissance.
Deux ans après son annonce de vouloir faire de Paris la première ville européenne 100% fibre, Orange est en passe d'atteindre son objectif.
En 2016, SFR accuse une perte de 138 millions d'euros. Mais les résultats de fin d'année soulignent un redressement des activités. Une embellie qui reste à confirmer en 2017.
Avec 6,4 millions d'abonnés haut et très haut débit, Free confirmerait sa place de premier opérateur alternatif à Orange sur le fixe en 2016. Et frôle les 13 millions d'abonnés mobiles.
Les abonnements en fibres optiques se rapproche de la moitié des 5,4 millions de foyers qui bénéficient du très haut débit en France
Alors que le jambon-beurre est menacé par la concurrence, les mythiques télégrammes du soir restent fidèles au poste.
A l'échelle du groupe, Orange améliore globalement ses résultats. Mais la hausse des recrutements d'abonnés dans le fixe et le mobile en France ne parvient pas à relancer le chiffre d'affaires.
Bouygues Telecom a fait le plein de clients mobiles en 2016. Et atteint son objectif de renflouer le parc d'un million d'abonnés avec un an d'avance sur ses plans.
Plus de 20 millions de foyers européens étaient raccordés à la fibre optique fin septembre 2016. Plus de 3 millions en France.
Deux initiatives s'appuyant sur les technologies mobiles pour remplacer la fibre optique voient le jour en France.
Pas de visite du Louvre ce week-end, ni de primaires politiques, il est temps de lire les télégrammes du soir.
Pour le gendarme des télécoms comme pour les industriels des réseaux publics, l'analyse de la Cour des comptes sur le déploiement du très haut débit a un parfum suranné.
Dans un rapport, la Cour des comptes pointe le retard de la France en matière de déploiement du très haut débit dont les coûts pourraient exploser à 35 milliards d'euros.
Le FTTH Council Europe estime réaliste le déploiement de la fibre à domicile sur l'ensemble des Etats de l'Union européenne.
En 2016, SFR a retrouvé sa capacité de déploiement dans les réseaux mobiles comme fixe très haut débit, affirme son directeur général.
Tout en se félicitant de l'initiative de l'Arcep, le directeur général de Free rappelle les pratiques anticoncurrentielles d'Orange dans la fibre.
Pour Sébastien Soriano, il n'est pas question d'arrêter Orange dans la course à la fibre mais de faire sauter certains verrous pour les autres opérateurs.
Pour la CFE-CGC d'Orange, l'Arcep fait fausse route en voulant faciliter l'ouverture des infrastructures optiques de l'opérateur à la concurrence.
Dans un document de travail, l'Arcep présente ses mesures visant à renforcer la régulation sur Orange pour dynamiser le déploiement et l'accès aux offres fibres.
Plus de 3 millions de foyers surfent à plus de 100 Mbit/s en France désormais. Dont près de 2 millions via la fibre à domicile.
Aux Etats-Unis, Altice va privilégier le FTTH aux dépens du câble pour apporter les services fixes très haut débit de nouvelle génération. Et en France ?
Détenu par Netgem, le nouvel opérateur Vitis entend s'appuyer sur les réseaux d'initiative publique pour déployer ses offres à très haut débit.
Près de deux tiers des foyers bénéficiant du très haut débit profitent d'une connexion à plus de 100 Mbit/s en France. Encore trop peu ?
En se regroupant derrière EDLF, cinq intégrateurs de réseaux télécoms espèrent profiter de l'accélération du déploiement de la fibre en France.
La fibre optique FTTH continue de tirer la couverture du très haut débit en France. Mais les abonnements peinent à suivre le même rythme.
Si le déploiement du très haut débit en France avance plus vite qu'initialement prévu, celui des raccordements effectifs reste à la traîne.