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Talent.io récolte des fonds pour chasser les développeurs

Un nouveau service s’intéresse au recrutement de profils de développeurs : Talent.io. La société éditrice Talent Club vient de boucler une levée de fonds de 2 millions d’euros auprès des fonds Alven Capital, Elaia Partners, et Ventech. Plusieurs business angels de renom suivent le mouvement comme Oleg Tscheltzoff et Olivier Sirven (Fotolia), Celine Lazorthes (Leetchi.com), et Thierry Petit (CEO ShowroomPrive.com).

La démarche de recrutement est originale : chaque semaine, une sélection d’ingénieurs est réalisée par des Talent Advocates de Talent.io. Les profils des pré-sélectionnées sont rendus visibles pour les 400 entreprises qui exploitent la plateforme de recrutement.

Les ingénieurs reçoivent 5 demandes d’entretien par semaine en moyenne, assure la start-up. « Plus de 300 développeurs s’inscrivent sur Talent.io chaque semaine [la base en comprend déjà 3000, ndlr], et des dizaines ont déjà̀ trouvé leur emploi grâce à nous », assure Jonathan Azoulay, co-fondateur de la start-up, cité dans le communiqué. Le service est exploité en mode bêta depuis trois mois.

Un gain de temps pour les entreprises

Pour les entreprises qui recrutent et qui se sont lancés dans des cycles d’entretien, cette démarche représenterait un gain de temps important qui évite de faire le tour des annonces d’emplois ou des cabinets de recrutement.

Parmi les sociétés ayant adopté le système Talent.io figurent de nombreuses sociétés Internet : Uber, Criteo, Blablacar, Deezer, Ubisoft, Adobe, Leetchi.com, My Little Paris, Algolia, PayPlug ou Le Bon Coin.

Talent.io est un service gratuit pour les candidats. Mais payant pour les recruteurs. Le système est là aussi original, selon les CGU de la start-up parisienne qu’il vaut mieux scruter si l’on choisit ce mode recrutement. Soit l’employeur règle une commission de réussite égale à 15 % de la rémunération annuelle brute de la personne recrutée. Soit il règle une commission de réussite égale à 1% de la rémunération annuelle brute du candidat embauché sur une période de 18 mois, précise ITespresso.

Précisons également que le service de recrutement est hébergé par Heroku (Salesforce) aux Etats-Unis et que le stockage des données personnelles est assuré par Amazon toujours aux USA. Le site a été déclaré auprès de la CNIL, précisent les CGU.

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Kostenko Maxim – Shutterstock

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