De notre envoyé spécial à Dubaï – Après Londres et New York, c’est à Dubaï que Tata Communications tenait sa troisième conférence annuelle pour la presse et les analystes, mercredi 21 mars. Ville à la croisée de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique, et en plein développement économique (de ce que nous avons pu en voir, les constructions immobilières se poursuivent intensément) à l’image de l’entreprise indienne passée en moins de 10 ans d’une position d’acteur local à celle d’un leader mondial dans les télécommunications.
Vinod Kumar, le PDG de la firme, a profité de l’événement pour annoncer la finalisation du Tata Global Network – Eurasia (TGN-EA), un câble optique qui relie l’Inde à l’Europe en passant par l’Égypte. Démarrée en 2009, la construction du TGN-EA vient compléter le reste de l’infrastructure de communication de Tata Communications (TC) pour former une boucle réseau mondiale. « C’est important parce que cela permet de connecter les marchés développés aux marchés émergents, cela apporte aussi une diversité significative ou que vous vous trouviez sur cette boucle qui part d’est en ouest », résume Vinod Kumar.
Le câble relie Mumbai à Paris, Londres et Madrid en transitant par l’Égypte et la méditerranée. Il assure la liaison avec les pays du Golfe persique par le TGN-Gulf cable system, un autre câble qui dessert les Émirats Arabes Unis, le Qatar, Bahreïn, l’Arabie Saoudite, et dont TC annonce également la livraison ce jour.
Les liaisons entre l’Europe et l’Asie s’en trouveront améliorées en termes de délais de latence, de redondance et d’évolution des services. Il permettra de répondre à la hausse de la demande issue, notamment, des pays du Golf en matière de voix, vidéo et services de données. TC s’inscrit ainsi comme le premier opérateur à proposer une solution de communication de bout en bout aux quatre coins du monde, à l’exception de l’Amérique latine, « mais nous aborderons la région dans les années à venir », promet le dirigeant. Au final, la capacité mondiale de TC permet de connecter pas moins de 240 pays à travers 400 points de présence dans le monde et concerne près de 20 % des routes Internet.
Cette boucle mondiale permet aussi d’apporter des connexions de ville à ville. Ce qui, là encore, simplifie la gestion, réduit les coûts d’exploitation et accélère les délais de livraison d’offres de connectivité par rapport aux câbles internationaux qui émergent des océans pour, généralement, s’arrêter dans les salles d’arrivées (avant d’être relié aux réseaux de communication locaux). Les 9280 km de fibres optiques du TGN-EA apporteront une bande passante évoluant entre 2 Mbit/s et 10 Gbit/s avec une latence de 92 millisecondes. « Ce câble est là pour durer, c’est une grande étape pour nous », s’est réjoui Vinod Kumar.
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