La NSA s’invite sur GitHub. Le service de renseignement américain trouve des vertus à la communauté Open Source au point de créer un compte sur GitHub. La plateforme de développement de logiciels héberge une trentaine de projets Open Source sur la page de la NSA. Dans le détail, il y a des projets anciens comme SE Linux, un mécanisme de contrôle d’accès au Kernel Linux. On notera aussi des processus de sécurité renforcée pour Android (Seandroid) ou des algorithmes de chiffrement (Simon and Speck Family). A travers ces différents projets, la NSA cherche aussi à détecter et à recruter des talents dans le domaine de l’Open Source.
ProtonMail lance son VPN sécurisé. « Nous venons de lancer ProtonVPN sur l’ensemble de la planète. Aujourd’hui, nous donnons accès à un Internet sécurisé au monde entier », a annoncé par tweet, ProtonMail, le service de messagerie sécurisée d’e-mail Open Source. Créée en 2014 par des étudiants du MIT et de Harvard en réaction aux révélations d’Edward Snowden sur la surveillance d’Internet et basée en Suisse, cette société propose des services de chiffrement de bout en bout des communications. Après la messagerie, arrivent donc les liaisons Internet. ProtonVPN était en beta-test depuis mars dernier aux utilisateurs du service de sécurisation de la messagerie. Le VPN, qui a nécessité un an de développement, s’appuie sur « des centaines » de serveurs VPN sécurisés répartis aux quatre coins de la planète. Disponible pour toutes les plates-formes (Windows, macOS/iOS, Android, Linux), le service est proposé dans une version gratuite limitée à 1 terminal et trois pays. Les offres évoluent ensuite entre 4 euros par mois pour 2 appareils dans tous les pays et 24 euros pour 10 terminaux. Des tarifs raisonnables pour une organisation qui tient à la confidentialité de ses données.
Airbus prend son envol dans la donnée. Après GE ou Siemens, au tour d’Airbus de plonger dans l’ère de l’industrie 4.0 : l’avionneur vient de lancer Skywise, une plate-forme de services numériques permettant aux compagnies aériennes d’améliorer leur efficacité opérationnelle via des analyses de données (issues des avions, mais aussi des ordres de maintenance, de la consommation de pièces détachées, des plannings de rotation, etc.). La solution, basée sur la technologie de la firme américaine Palantir, doit notamment optimiser la maintenance, la consommation de carburant ou les trajets d’une flotte. Airbus promet également des comparaisons de performances entre compagnies, tout en conservant l’anonymat de chaque société concernée. Testée par plusieurs compagnies – AirAsia, Peach, EasyJet et Emirates -, l’offre d’Airbus a été présentée lors du salon du Bourget, qui se tient en ce moment en banlieue parisienne. Les relations entre Airbus et Palantir ont débuté avec des usages internes à l’avionneur, en particulier lorsqu’il s’est agi d’augmenter la cadence de production de l’A350. Marc Fontaine, le directeur de la transformation numérique (CDO) chez Airbus, a déclaré que la société souhaitait étendre la plate-forme à d’autres activités du groupe, comme les avions militaires, le spatial ou les hélicoptères, mais également à ses fournisseurs.
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