Comment le télétravail impacte les priorités des DSI

La bascule vers le travail à distance modifie les priorités des directions informatiques chargées d’accompagner cette « nouvelle normalité ».

Les directions informatiques donnent la priorité à la continuité d’activité à l’heure du travail à distance. Les projets à valeur ajoutée sont en suspens. C’est le principal enseignement d’une étude internationale* menée par Wakefield Research pour Sectigo.

500 professionnels IT de grandes entreprises ont été interrogés en mai 2020.

Près de 2 répondants sur 5 (38%) déclarent que leur entreprise a retardé d’un mois ou plus des initiatives « génératrices de revenus ». 44% des équipes IT elles-mêmes disent avoir différé d’au moins un mois des initiatives de cybersécurité. Pourtant, une majorité estime être confrontée à un risque accru (pertes de données potentielles, usurpation d’identité numérique, accès frauduleux au système d’information de l’entreprise…).

Accès numérique à défendre ?

Or, 73% de répondants déclarent que la sécurité des données de leur entreprise n’a pas été renforcée de manière significative. Parmi eux, 30% disent n’avoir constaté aucune augmentation des investissements en ce sens.

Or, selon une autre étude récente (CensusWide pour Citrix), 8 responsables IT sur 10 en France s’attendent à une expansion du travail à distance bien au-delà de la crise de Covid-19. Et plus de 6 sur 10 s’inquiètent des risques potentiels que le télétravail massif fait peser sur la sécurité des systèmes d’information et des réseaux.

Pour Bill Holtz, CEO du fournisseur de solutions de cybersécurité Sectigo, « il est plus important que jamais de perfectionner la façon dont [les entreprises] accordent et gèrent l’accès numérique » à leurs services. Puisque « de nombreux employés continueront de travailler depuis leur domicile dans un avenir proche, voire même de façon permanente. »

*L’enquête a été réalisée du 15 au 26 mai 2020 par Wakefield Research pour Sectigo auprès de 500 professionnels IT d’entreprises de plus de 1000 employés. États-Unis, Canada, France, Allemagne, Irlande et Royaume-Uni sont concernés.

(crédit photo © Shutterstock)