Vers un dépassement massif de la « zone de sécurité digitale » ? Le contexte actuel est favorable au phénomène, affirme Gartner.
Le cabinet américain a défini cette notion en rapport aux politiques de télétravail. Il a déterminé deux marqueurs dudit dépassement :
Pour éviter ces écueils, Gartner suggère de prioriser des cas d’usage associés à des profils de « personnes en situation de crise ».
On aura établi et classé ces profils selon trois critères : impact sur l’entreprise, exigences technologiques et nombre d’employés concernés.
Avant et pendant les crises, on s’assurera de leur appliquer un certain nombre d’actions critiques pour la continuité d’activité. Parmi elles :
Au-delà de ces mesures à effet rapide (« quick win »), on réalisera des actions à caractère plus préventif. Par exemple :
Venu l’heure de reprendre les activités, on :
– (Ré)évaluera l’efficacité de la couverture du plan de continuité
– Examinera les fournisseurs alternatifs pour les services critiques
– Surveillera la situation du personnel pour identifier la disponibilité des compétences critiques
La question des compétences doit se poser dès la phase de crise. Il s’agira d’être capable de mettre en place une équipe d’intervention dédiée à l’urgence en y assurant les redondances et les renforts nécessaires.
La réponse à l’urgence fera l’objet de priorités : santé des employés, clients, fournisseurs…
On appliquera à la communication une approche similaire, à travers des plans spécifiques aux différents maillons de l’écosystème – jusqu’aux régulateurs. Ce qui n’empêchera pas de mettre en place un système de notification de masse multicanal.
L’ensemble de ces mesures entrent dans une logique de « résilience opérationnelle ». Elles impliquent des changements organisationnels, en particulier pour accompagner le télétravail.
En la matière, Gartner invite à passer d’une attitude de contrôle à un esprit de confiance et de responsabilité mutuelle.
Cette vision induit une collaboration renforcée entre DSI et DRH, fondée sur une communication fréquente à double sens. Et plus globalement un renforcement des échanges et de l’écoute.
Des réseaux de soutien seront constitués à cet effet. Ils permettront entre autres de créer des rituels de contacts virtuels pour éviter le sentiment de solitude. On y rattachera éventuelement du tutorat au sein des équipes en fonction des compétences de chacun. Sans oublier de définir des règles : dress code, horaires, formats d’interaction, contacts en cas d’urgence…
Photo d’illustration via Pixabay
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