La surcouche embellit avant tout Android, notamment en proposant la personnalisation des icônes et en offrant l’utilitaire QuickMemo (QMemo) qui permet de prendre une capture de l’écran et de « dessiner » (la saisie clavier n’est pas proposée) par dessus à coup d’annotations ou de petits graphiques. Et de partager le tout avec des contacts.
Amusant, pratique, mais pas forcément pertinent au quotidien.
On aurait en revanche apprécié que LG laisse, en option, le clavier d’Android. Si celui du constructeur en est proche, son ergonomie nous a semblé moins efficace.
Par exemple pour aller chercher les caractères accentués (les ‘é’ et ‘è’ pourtant très usité dans la langue française sont proposés un peu loin dans la fenêtre des caractères). Et impossible de placer un espace devant une parenthèse, un ‘?’ et autre ponctuation sans passer par le clavier numérique. On se rattrapera avec la saisie prédictive (qui évite notamment d’aller chercher les accents). Enfin, aucun smiley n’est proposé.
Autre bizarrerie, il nous a été impossible de connecter le 4X à un PC sous Windows XP (ainsi que sous Ubuntu Linux 10.04) afin d’effectuer des échanges de fichiers depuis Explorer (ou Nautilus), en mode MTP comme PTP. Il faut alors passer par le logiciel LG Suite, qui s’installe depuis le smartphone (après téléchargement de 43 Mo), et qui fait également office de lecteur de média en plus de la synchronisation des données.
Mais c’est d’autant plus lourd qu’à chaque connexion l’application prend un certain temps pour parcourir les contenus du smartphone. En revanche, ces soucis disparaissent sous Windows 7 qui « voit » parfaitement le terminal et ses contenus.
Le 4X est livré avec son lot de widgets et applications, notamment SmartShare pour connecter le téléphone au réseau résidentiel en DNLA ou encore SmartWorld qui ouvre l’accès à une série d’applications et de contenus propres à LG.
Avouons que, faute d’étiquettes à disposition, nous n’avons pas pu tester l’application LG Tag qui permet de personnaliser les étiquettes NFC (Near Field Communication) afin de configurer automatiquement un profil de l’appareil selon les situations (au bureau, en voiture, etc.). L’offre NFC du 4X HD est néanmoins compatible Cityzi (offre de services de proximité, encore limitée à quelques villes sur le territoire).
De part sa réactivité, sa qualité d’affichage et son ergonomie, voire le design affiné de son boîtier, et sa 3G+ à 21 Mbit/s, l’Optimus 4X HD mérite pleinement son classement dans la catégorie haut de gamme. D’autant que le son est bon, tant en téléphonie qu’en écoute sur haut-parleur lors du visionnage d’une vidéo (toute proportion gardée pour un téléphone), que la connexion Wifi est rapide et stable, tout comme celle de l’A-GPS.
La carte microSD peu s’installer sans déloger la batterie et LG n’a pas (encore) cédé aux sirènes de la micro SIM. En matière de productivité, la configuration avec un compte Exchange s’effectue dès la configuration proposée à la première utilisation (en même temps que les services Google) et la bureautique pourra être assurée par Polaris Office livré en standard.
Enfin, on le trouve à moins de 485 euros TTC sur la toile. Soit le moins cher des smartphones quadricœurs du moment.
Le LG 4X HD à découvrir en images
Page: 1 2
Après un an, Hugging Face a revu les fondements de son leaderboard LLM. Quels en…
Mozilla commence à expérimenter divers LLM dans Firefox, en parallèle d'autres initiatives axées sur l'intégration…
VMware met VCF à jour pour y favoriser la migration des déploiements qui, sur le…
L'Etat prend le contrôle de Bull, l'activité de supercalculateurs d'Atos. Une convention prévoit une prise…
Disponibilité initiale actée pour vSphere 8 U3. Que contient cette mise à jour, la première…
Une offre des actuels créanciers relance le processus de restructuration financière d'Atos. Le consortium, constitué…