Le Tegra 3 adopte une architecture originale. Il propose quatre cœurs Cortex-A9 cadencés à 1,3 GHz, épaulés par un cinquième, moins véloce (500 MHz). Ce dernier se charge d’activer et de désactiver les différents cœurs, en fonction de la charge appliquée à la machine, et ce, quel que soit l’OS utilisé. Notez que lorsqu’un unique cœur Cortex-A9 est actif, il est cadencé à 1,4 GHz.
Quand la charge tombe, ou lors de travaux ne mettant pas en œuvre les cœurs centraux du processeur, seul le cinquième cœur reste actif, réduisant ainsi grandement la consommation de cette puce par rapport à son prédécesseur. Ce sera ainsi le cas lors de la lecture de musique ou de vidéos (des tâches prises en charge par des unités dédiées).
Côté CPU, le Tegra 3 est cinq fois plus véloce que le Tegra 2. Concernant le GPU, le gain est de fois trois. Malgré cette hausse des performances, la consommation du Tegra 3 est jusqu’à 61 % plus faible que celle de son ainé (du fait de la gestion affinée des cœurs, dont nous parlions plus haut).
In fine, notre seul regret est que ce composant n’acceptera au maximum que 2 Go de mémoire vive, ce qui est largement suffisant pour un OS mobile, mais un peu juste pour un processeur qui pourrait facilement aller titiller Intel et AMD sur leurs marchés.
Il est toujours difficile de savoir si les feuilles de route seront respectées. Toutefois, avec le Tegra 3, NVIDIA a parfaitement suivi son calendrier.
En 2012 devrait arriver le « Wayne », un composant deux fois plus rapide que le Tegra 3. Gageons que cette puce adoptera quatre cœurs Cortex-A15, assistés par un cinquième compère. En 2013, ce sera au tour du « Logan » de faire son entrée, avec des performances multipliées par cinq. Doit-on comprendre que le GPU sera alors capable d’assurer des calculs génériques ? C’est plus que probable. Enfin, le « Stark », annoncé pour 2014, optimisera les technologies présentées dans le « Logan », avec une puissance 60 % supérieure.
En bref, le « Stark » sera 80 fois plus véloce que le Tegra 2. Mais ce n’est pas tout. Rappelons en effet que les Tegra sont réservés au monde mobile. Pour les secteurs des PC, des serveurs et des supercalculateurs, NVIDIA à d’autres plans; les composants placés sous l’égide du « Project Denver ». Ces derniers s’appuieront massivement sur le GPU Computing afin de proposer des performances d’un tout autre ordre.
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