Le très haut débit peine toujours à séduire les foyers

Le marché du haut et très haut débit fixe a progressé de 250.000 nouveaux comptes au cours du 2e trimestre 2012. Le nombre de lignes ADSL, fibre optique (FTTH), câble et autres offres satellite s’élevait à 23,33 millions au 30 juin dernier. Soit une progression annuelle de 6 % ou 1,3 million d’abonnés.

Si le marché du fixe poursuit sa progression, celle-ci ralentit au fil des mois. Elle était de 334.000 nouveaux arrivant au 1er trimestre, 373.000 au 4e trimestre 2011 et 343.000 précédemment. Néanmoins, le 2e trimestre est une période creuse (période estivale oblige). En 2011 à la même époque, le nombre de nouveaux comptes s’élevait à 258.000.

Le très haut débit à la traîne

Pour le moment, le très haut débit peine à assurer le relais. Les offres FTTH ont séduit 245.000 foyers à fin juin. Soit 25.000 de plus que le trimestre précédent et 91.000 en un an. Soit moins de 7600 nouveaux clients par mois. Une misère au regard du plus de 1,21 million de prises optiques que la France comptait en septembre 2011.

L’offre très haut débit du câble (Numericable essentiellement, en direct ou via ses partenaires comme Bouygues Telecom) semble elle aussi marquer le pas avec seulement 18.000 nouvelles souscriptions sur le trimestre. Néanmoins, il reste supérieur à la fibre avec un parc de 515.000 abonnés. À peine plus de 12 % des 4,2 millions de prises activables revendiquées par le câblo-opérateur. En un an, l’offre câble très haut débit (30 Mbit/s et plus) n’a séduit « que » 114.000 foyers.

Au final, le marché du très haut débit progresse de 43.000 nouveaux clients d’un trimestre à l’autre et de 205.000 depuis le deuxième trimestre 2011. Largement moins que celui du fixe haut débit beaucoup plus rentable, à ce jour, pour les opérateurs.

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