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Trois spammeurs dont un français emprisonnés aux Etats-Unis

Le département de la justice américaine ne rigole pas avec les spammeurs. Plus particulièrement avec ceux qui envoient du spam au kilomètre afin d’induire en erreur les internautes.

Voilà pourquoi Nnamdi Chizuba Anisiobi, Kesandu Egwuonwu, deux pirates du Nigeria mais aussi Anthony Friday Ehis, un Français, ont été condamnés pour envoi de spams par la Cour du district est de New York.

Après leur arrestation à Amsterdam en février 2006, les trois ont été extradés vers les Etats-Unis. Selon le site PCWorld, ils ont plaidé coupables de fraude, conspiration sur les réseaux et les messageries électroniques. Des motifs susceptibles d’entraîner, en principe, une peine de 20 ans d’emprisonnement.

Leur technique était alors simple. Les spammeurs demandaient de l’argent, au titre de la charité, pour une organisation ou une personne soufrant d’un cancer de la gorge en stade terminal. Ils avouaient alors avoir besoin de 55 millions de dollars pour mener à bien leur oeuvre et promettaient aussi de reverser 20 % des dons à une œuvre de charité de leur choix…

Afin de rendre leur escroquerie plus crédible, les scammers (pirates du spam) joignaient des photos de la supposée victime ainsi que plusieurs documents pseudo-officiels censés confirmer le chiffre de 55 millions de dollars.

Les trois escrocs sont désormais derrière les barreaux, d’autant que des géants de l’Informatique et du Web les regardaient depuis quelques temps d’un mauvais œil. Microsoft et Yahoo sont particulièrement concernés par cette problématique des courriers non-sollicités puisque les fraudeurs utilisent souvent de tells marques afin de paraître plus crédible et d’accomplir leurs forfaits.

La condamnation montre donc combien les autorités américaines sont à cheval sur ce type de fraude. De son côté, la chaîne de télévision brittannique BBC avait dévoilé au grand public les méthodes de pirates. Dans le cadre programme télévisuel « Click » présenté par Spencer Kelly, 22.000 ordinateurs avaient été piratés.

Le journaliste expliquait alors comment noyer de millions de publicités non sollicitées des boîtes e-mails visées. Résultat, en quelques heures seulement des milliers de spams ont pu être envoyés sans l’accord des destinataires. Facile mais risqué.

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