Tryane : analyser les e-mails pour réorganiser l’entreprise

La réorganisation sera le travail des directions des ressources humaines, des directions générales ou encore des directeurs qualité, l’intervention de Tryane s’arrêtant à l’analyse de l’état de l’organisation. Néanmoins, le suivi des indicateurs dans le temps permettra de vérifier l’efficacité des mesures prises pour réorganiser le travail des équipes. Nicolas Saliba n’en réfléchit pas moins à s’associer avec des cabinets conseils qui se chargeraient justement de la réorganisation en question.

L’équilibre en 2011

Une évolution qui se fera dans un deuxième temps. Dans l’immédiat, après avoir prouvé le concept et validé l’efficacité opérationnelle de la solution en 2010, Tryane va se concentrer à viser l’équilibre en 2011 avant de, probablement, partir à la chasse aux investisseurs pour démarrer le développement à l’international. Pour l’heure, Tryane compte une poignée de clients grands comptes, dont le dirigeant préfère taire les noms pour le moment, avec en moyenne un traitement de 2000 profils supervisés par entreprise.

A noter que l’outil pourrait parfaitement compléter une plate-forme de Business Intelligence. « Les solutions de décisionnel se concentrent sur les opérations pas sur l’organisation, explique Nicolas Saliba qui ajoute que à terme, la BI constitue un axe de partenariat. Les clients voudront croiser l’opérationnel et l’organisationnel. Nous apporterions alors la brique ‘organisation’ des ‘analystics’. »

La vente de licences comme modèle économique
Développé sous Adobe Flex, Tryane Collaboration Intelligence se connecte aux serveurs de messagerie des entreprises, Microsoft Exchange et IBM LotusNotes pour l’essentiel. L’entreprise peut néanmoins développer des connecteurs pour d’autres solutions. Une offre pour les serveurs BlackBerry est à l’étude. L’outil de diagnostique est ensuite disponible depuis un simple navigateur doté du plugin Flash. Le modèle économique s’appuie sur la vente des licences de la solution en fonction du nombre de comptes à mesurer. L’offre vise plutôt les grandes entreprises mais l’outil est également efficace pour les organisations de quelques dizaines de salariés. « Même dans les entreprises de 50 salariés la communication n’est pas toujours efficace », justifie Nicolas Saliba.