Elon Musk qui s’est engagé à acquérir et placer Twitter à l’abri des marchés, prévoit déjà un retour en bourse de la firme, rapporte le Wall Street Journal.
Selon le quotidien économique américain, la réintroduction pourrait se faire dans les trois ans suivant le récent accord de rachat qui valorise le réseau social 44 milliards de dollars.
Le patron de Tesla et SpaceX, qui prévoit lui même d’injecter des milliards de dollars de capitaux propres, s’est adressé à des investisseurs prêts à contribuer à l’effort financier. Le reste du financement revenant à Morgan Stanley, Bank of America, Barclays et d’autres banques.
L’acquisition de Twitter reste soumise à des obstacles réglementaires et à l’approbation des actionnaires. Une fois le feu vert obtenu, l’entreprise redevenue privée sera libérée de certaines obligations. Notamment vis-à-vis du gendarme américain des marchés financiers (SEC).
Elon Musk veut profiter de cette avantage pour disposer de la marge de manœuvre nécessaire à la réorganisation de l’activité.
Liberté d’expression, données, pouvoir et influence…
L’objectif revendiqué est de faire de Twitter une référence mondiale du free speech, de rendre open source son algorithme et, finalement, de contenter les actionnaires.
L’échéance des « trois ans » pour un retour en bourse eventuel viserait donc à rasséréner l’écosystème. Il s’agirait de rassurer les investisseurs potentiels sur la capacité du milliardaire « à travailler rapidement pour améliorer les opérations commerciales et la rentabilité de Twitter », suggère le Wall Street Journal dans son édition du 3 mai.
La rentabilité du réseau social américain reste un sujet sensible. Elon Musk a d’ailleurs évoqué la possibilité de rendre payant l’accès de Twitter pour certains utilisateurs.
« Twitter sera toujours gratuit pour les utilisateurs occasionnels, mais peut-être qu’un léger coût [sera appliqué aux] utilisateurs commerciaux/gouvernementaux », a déclaré Elon Musk, le 3 mai 2022 (source : @elonmusk).
Comment évoluera Twitter en définitive ?
L’historique de l’homme d’affaires sur le réseau social ouvre des pistes.
(crédit photo : Daniel Oberhaus_CC 4.0)
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