Le Health Data Hub, soucieux d’une IA éthique ? Sa participation au TEF-Health va en tout cas dans ce sens. Les CHU de Lyon, de Rennes et de Grenoble, ainsi que l’IHU de Strasbourg, sont aussi dans la boucle de ce projet.
L’initiative ne se concrétisera pleinement qu’en 2024. Elle a toutefois un budget attitré (60 M€) que l’UE apportera pour moitié dans le cadre du programme Digital Europe. Et surtout, elle est désormais officiellement lancée. Comme trois autres TEF (Test and Experimentation Facilities) qui auront le même rôle de bac à sable, mais dans d’autres secteurs.
Parmi eux, CitCom.ai, axé sur la smart city. Doté d’un budget de 40 M€, il fédère une trentaine de membres. Dont, côté tricolore :
> LNE (Laboratoire national de métrologie et d’essais)
> UTAC France (centre d’essais officiel Euro NCAP)
> Université Gustave Eiffel (Seine-et-Marne ; fondée en 2020 ; spécialisée dans l’étude des villes et des processus d’urbanisation)
> IRT SystemX
CitCom.ai est censé accompagner le développement d’IA « de confiance » trois grands sujets : l’énergie (réseaux de chaleur, éclairage adaptatif, cybersécurité…), les transports (flux piétons, mobilité électrique, conduite autonome…) et la connectivité (livraison par drones, gestion du bruit et de la pollution…).
La faculté de médecine de Berlin emmène le projet TEF-Health, axé quant à lui sur la santé. Une cinquantaine d’entités y prennent part. Principaux domaines de travail : neurotech, cancer, maladies cardiovasculaires et soins intensifs.
L’industrie est la cible d’AI-Matters. La France y est aussi impliquée. Avec un seul membre sur les 25 annoncés, mais qui coordonne le projet : CEA-List.
Au sein du projet agrifood, destiné au secteur agricole, on retrouve le LNE, chef de file pour la France. Participent également :
> Inria
> INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
> Acta (Association de coordination technique agricole)
Idele (Institut de l’élevage)
> Arvalis (institut technique agricole)
> Chambres d’agriculture des Pays de la Loire
agrifood doit notamment aider à expérimenter les IA destinées aux machines agricoles autonomes. Mais aussi celles conçues pour optimiser les ressources naturelles et artificielles pour les cultures dites méditerranéennes (vigne, vergers, oliveraies). On parlera aussi horticulture, élevage et traçabilité de la production.
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Photo d’illustration © Parradee – Adobe Stock
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