Pays formidable que sont les Etats-Unis où tout peut se régler devant les tribunaux, où les procéduriers sont les rois du pétrole. Même pour les plaintes les plus absurdes. Formidable pays où des petits malins qui ont déposé un vague brevet il y a près de 15 ans espèrent faire passer à la caisse des entreprises pleines aux as. Ainsi la firme d’avocats texans McKool Smith soutient sans plaisanter que tout les géants du jeu-vidéo (Electronic Arts, Activison, Take Two, Ubisoft, Atari, THQ, Sega, Square Enix, Tecmo, LucasArts…) violent un brevet de 1988 qui protège la technique qui consiste à représenter un objet en 3 dimensions sur un plan en 2 dimensions.
Très sérieusement, ce cabinet conteste le droit d’utiliser la 3D dans les jeux vidéos en arguant du fait que ce brevet lui appartient. Traduction: tous les jeux en 3D, qui existent depuis le milieu des années 90, sont donc illégaux! Même si ce fameux brevet est très vague et très vieux, et même si aucun tribunal ne pourrait accepter une telle demande, les éditeurs prennent l’affaire au sérieux. Huit d’entre eux ont choisi de s’associer et sont défendues par le même cabinet d’avocats. Un des éditeurs visé explique: « McKool Smith essai tout simplement de se faire de l’argent, c’est un abus du système légal ». Sans blague? Mais le plus hallucinant dans cette histoire, c’est la facilité pour quasiment n’importe qui de poursuivre des industriels avec un argument de départ aussi mince que du papier à cigarette…
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