Nouvelle offensive des industriels de la musique contre le piratage en ligne. Ne sachant trop que faire contre les utilisateurs de Kazaa et de eMule, les Majors multiplient les initiatives (voir encadré)pour contrer le phénomène.
Après les actions judiciaires, les maisons de disques vont lancer un procédé d’identification électronique des fichiers musicaux vendus sur internet. Il s’agit d’une sorte de code-barre logiciel, destiné à assurer la rémunération des auteurs et compositeurs des morceaux diffusés en ligne. L’objectif du procédé Global Release Identifier, ou GRid, est de suivre les fichiers vendus en ligne par des maisons de disques, des sites marchands ou des fournisseurs d’accès internet. L’utilisation du procédé de marquage GRid coûtera 150 livres sterling, soit environ 226 euros, par an aux revendeurs, sans limitation de volume. Il s’agit d’attribuer à chaque fichier un numéro d’identification unique qui permettra de le suivre et de rétribuer les sociétés de droits d’auteur. Si le procédé fonctionne pour les mp3 vendus sur des sites officiels, le procédé n’est ni prévu ni conçu pour « tracer » les fichiers distribués gratuitement sur les réseaux d’échange de fichiers, pourtant accusés par les grandes maisons de disques d’être à l’origine de la baisse des ventes de disques. Dommage pour les Majors! Empêcher le piratage: les Majors phosphorent…
Des millions de fichiers mp3, mais aussi des jeux, des films, des programmes, sont téléchargés quotidiennement sur les sites d’échange gratuit de fichiers. Ce phénomène serait à l’origine de la baisse du chiffre d’affaires de l’industrie musicale. Même si l’on peut en douter (prix des disques, pauvreté de la production, politique Internet quasi-inexistante expliquent mieux le phénomène), les majors ont récemment multiplié les initiatives. Sans trop de succès. -action judiciaire contre les sites d’échange -obligation faite à un FAI américain de divulguer le nom d’un internaute qui « abusait » du téléchargement -système anti-copiage des CD -volonté de taxer les FAI pour payer les droits d’auteur -volonté de limiter les possibilités de téléchargement pour un internaute -polluer les fichiers qui circulent sur les sites d’échange …
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