Une nouvelle technique doit désormais faire partie du vocabulaire de tout bon pirate : le pump-and-dump (littéralement pomper et jeter). Par cette méthode, Thirugnanam Ramanathan, un indien de 35 ans, piratait directement les comptes Internet de courtiers américains pour faire monter et descendre artificiellement certaines actions. Il vient d’être condamné à deux ans de prison.
Le groupe de hackersdirigé par cet homme achetait pour son propre compte des actions de la même entreprise, et les revendait ensuite après en avoir suffisamment manipulé les cours.
Selon l’éditeur de sécurité Sophos, cet indien appartiendrait même à un réseau international de manipulation des cours boursiers. Une enquête a dès lors conclu que ces pirates utilisaient des fournisseurs d’accès basés à Bangkok, à Chennai en Inde et en Thaïlande pour s’introduire dans les comptes de leurs victimes.
Le réseau agissait à travers les frontières pour un montant pas encore totalement évalué. Selon Michel Lanaspèze, Directeur Marketing et Communication de Sophos, cette technique est le signe d’une certaine évolution dans les méthodes de piratage : « La particularité de ce groupe est de ne pas s’être contenté de manipuler les cours d’une action en bombardant les internautes de messages de spam incitant à en acquérir. Ils ont au contraire éliminé l’intermédiaire, et sont parvenus à acquérir les actions via les propres comptes de leurs victimes« .
Une sorte de piratage 2.0 en somme.
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