Le groupe Safran (fusion de Snecma et de Sagem) cherche toujours une solution pour sa division mobiles (Sagem) en difficulté. Le 16 janvier dernier, Jean-Paul Béchat, président du groupe a assuré que « la téléphonie mobile n’est pas en vente », mais a confirmé une « inflexion stratégique » menée avec le directeur de la branche, Xavier Lagarde.
Selon les Echos, qui citent une source interne, Safran chercherait à conclure un accord de sous-traitance avec un fabricant concurrent. Il s’agirait de Nokia, Motorola ou Sony Ericsson. L’un de ces constructeurs prendrait en charge pour Sagem l’étude et la fabrication d’une gamme de modèles complémentaires à la sienne, soit 10 millions d’unités sur deux ou trois ans.
Lors de la publication de ses résultats, Safran a annoncé un arrêt de la » course à la taille ». Safran mise désormais sur l’image de qualité des mobiles Sagem pour dégager des marges. Il s’agit également de réduire « les ambitions géographiques et les dépenses de développement ». « Ce nouveau modèle sera-t-il suffisant? En tout cas, on va essayer », explique Jean-Pau Béchat.
En 2006, les ventes en volume de Sagem se sont maintenues autour de 17,2 millions d’unités (-1%, à la troisième place) mais ont reculé de 12% en valeur en raison de la chute des prix.
Numéro un français durant un temps, les mobiles Sagem ne sont jamais parvenus à atteindre les objectifs fixés par sa nouvelle maison mère.
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