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Virtualisation : VMware et Microsoft règnent en Europe

Selon IDC, un tiers des serveurs livrés dans la zone EMEA (Europe Moyen-Orient, Afrique) au quatrième trimestre 2013 embarquaient des technologies de virtualisation, une progression modeste par rapport à la proportion constatée un an plus tôt (30 %). Les ventes de serveurs ‘physiques’, vendus nus, connaissent un léger repli sur un an, à 606 400 ventes. Ce sont donc les serveurs virtualisés qui tirent le marché, avec une progression de 9,6 % sur 12 mois (à 200 300 unités). Les ventes de licences de technologies de virtualisation sont elles aussi bien orientées, avec une croissance annuelle de 14,2 % (à 456,3 millions de dollars). Sur les serveurs virtualisés, 83 % emploient une technologie payante.

Parmi celles-ci, VMware domine très largement les débats, avec 52 % de parts de marché. Seul Microsoft (un tiers du marché) paraît en mesure de faire de l’ombre au leader. Un temps rival principal de la filiale d’EMC, Citrix est distancé (5 % de parts de marché). Tandis que Parallels s’attribue 2 % de la virtualisation en Europe.

Virtualisation en Europe : 1,6 Md$ en 2013

Sur l’ensemble de l’année, 2,2 millions de serveurs physiques ont trouvé preneur – en recul de 2,7 % sur un an -, contre 717 000 serveurs virtualisés. Au total, un million de licences d’hyperviseurs ont été achetées en 2013. Soit des croissances de 9,6 et 13,5 % respectivement. Le marché des technologies logicielles de virtualisation pèse 1,6 milliard de dollars à l’année, sur la région.

« Nombre de petites entreprises ont déjà adopté ces technologies et la maturité des entreprises sur le sujet grandit », explique Andreas Olah, analyste chez IDC. Et ce dernier de pointer l’évolution des offres des éditeurs, notamment VMware et Microsoft, visant à intégrer l’utilisation d’offres Cloud externes depuis les hyperviseurs. Des approches qualifiées « d’holistiques » par Andreas Olah.

Toutefois, IDC souligne le ralentissement de la croissance pour la virtualisation sur les marchés matures d’Europe continentale. Deux raisons à cela, selon le cabinet d’études : la maturité de ces marchés sur le sujet et le poids grandissant des grands fournisseurs de Cloud qui tendent à acheter des serveurs non virtualisés d’emblée, pour y déployer leurs propres technologies. « C’est particulièrement vrai pour les pays nordiques, le Benelux ou l’Irlande », assure IDC.

Crédit photo : © Nmedia – Fotolia.com

En complément :

– Open Source : comment Docker est en passe de démoder les VM
– L’infogérance est-elle soluble dans le Cloud ?

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