« Indécent! », telle a été la réaction de Jean-René Fourtou, actuel p-dg de Vivendi Universal (VU) à l’annonce du ‘golden’ parachute accordé par la justice américaine à Jean-Marie Messier, son prédécesseur. Messier doit bien savourer cette victoire: 20,5 millions d’euros d’indemnités de départ! Les actionnaires du groupe, de leur côté, risquent de rire jaune. Selon ces derniers, J2M est grandement responsable de la quasi faillite de VU en 2002. Et pourtant. Contestation Selon Jean-René Fourtou, J2M aurait ajouté cette clause à son contrat de travail américain la veille de se démission forcée, le 2 juillet 2002. L’actuel président du groupe affirme qu’il fera tout pour contester cette décision. Mais il y a peu de chances qu’il y parvienne. Ce ‘golden parachute’ correspond donc au contrat de travail américain de Messier. En France, ayant démissionné, il n’a pas eu accès à des indemnités. Mais le patron pouvait se consoler avec ses 9 millions d’euros (salaires et primes) touchés en 2002, année où le groupe a frôlé la catastrophe.
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